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Welcome to the magic school : une première journée magique !

Mercredi 28 janvier 2015

Welcome to the magic school : une première journée magique !

Comment vous dire ? Comment décrire l’indescriptible ? C’est le problème que je rencontre à cet instant précis, en essayant de trouver les mots pour vous décrire l’incroyable week-end passé à la convention Harry Potter qui s’est tenue il y a un peu plus d’une semaine à Paris. Tout un défi, que je vais essayer de relever de mon mieux.

Samedi 17 janvier 2015, il est à peu près 9h15 quand je sors de la station RER Aéroport Charles de Gaulle 1, pour me diriger vers l’hôtel Hilton où se déroule Welcome to the magic school, la convention consacrée à la saga Harry Potter.

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CONVENTION n. f. : Week-end qui réunit des centaines de fans sous une thématique particulière, généralement concernant un film ou une série télévisée. Une foule d’activités est prévue, comme des rencontres et photos avec des acteurs et actrices présents pour l’occasion mais également des panels, aussi appelés Q&A (Questions & Réponses), qui consistent à laisser les fans poser des questions aux célébrités dans une configuration de salle proche d’une conférence.

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Le brouillard imposant ne me laisse pas d’autres choix que de me perdre (Oh le vilain!) Je me retrouve entourée de quatre grands buildings, le premier s’appelle Mercure, je me dis alors que tout va bien, c’est le nom d’un hôtel je dois donc être sur la bonne voie. Quelques mètres plus loin, je rencontre l’immeuble Saturne, ensuite le bâtiment Uranus … Et si le brouillard était imposant, que dire de ma situation à ce moment-là : claire comme de l’eau de roche. Je n’étais pas sur la bonne voie puisque j’étais … sur d’autres planètes, dans la galaxie ! Et je ne pensais pas que cette scène était loin d’être anodine, car si j’ai commencé ce week-end très loin de la planète de Terre, je l’ai surtout terminé dans les nuages, avec toutes les étoiles du monde dans les yeux.

Après avoir fait marche arrière, je découvre l’enseigne du Hilton au loin, il est temps d’accélérer, je m’apprête à vivre ma première convention. Une aventure qui peut aussi être définie comme « l’inconnu total », je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, de l’événement dans lequel je mettais les pieds. Je retrouve une amie à l’entrée de l’imposante bâtisse de la chaine d’hôtels de luxe et je me dis que c’est la première fois, et probablement la dernière, que je vais pénétrer dans un endroit où le prix d’une nuit pourrait presque couvrir mon loyer mensuel. Je récupère mon badge d’accès et c’est parti …

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© Mimelia DC

Cliquez sur les photos pour les voir en taille réelle 😉

A peine le temps de jeter un rapide coup d’oeil aux différents stands et commerçants installés dans l’entrée que les portes de la grande salle s’ouvrent, tout le monde s’engouffre petit à petit et prend place. Quelques minutes s’écoulent, nous sommes toutes et tous impatients de débuter ces 48h immergés dans le monde merveilleux d’Harry Potter avec lequel nous avons grandi. Devant nous, une petite scène où sont installés un canapé et un fauteuil ainsi qu’une petite table et surtout : quatre affiches roll up avec le logo et les couleurs de chaque maison de Poudlard (soit, dans l’ordre de gauche à droite : Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle).

La cérémonie d’ouverture débute et après quelques mots des deux présentateurs (un présentateur et une traductrice, plus précisément), il est temps d’accueillir les stars que nous attendons tous : Matthew Lewis qui joue Neville, Bonnie Wright alias Ginny Weasley, Tom Felton qui donne ses traits à Drago Malefoy, Evanna Lynch aussi appelée Luna Lovegood et Robbie Jarvis qui interprète James Potter dans ses jeunes années. L’énergie du public envahit la salle et les applaudissements sont à la hauteur de la situation.

© Mimelia DC

Non, la vidéo ne montre absolument pas l’émotion du moment. Je ne tremblais pas, l’appareil avait juste décidé de faire son petit sport matinal. Quel chenapan !

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© Justine Pecquet

Le premier à passer à la casserole est Tom Felton, qui s’apprête à répondre aux questions du public. Ses camarades s’en vont déjà, le sourire aux lèvres : nul doute, ils sont heureux d’être là.

Par soucis de clarté les paroles des acteurs seront

tout de suite traduites en français. Lorsqu’ils se sont

essayé à la langue de Molière, je le préciserais 😉

Il a pleuré pendant une heure

Question après question, Tom répond avec beaucoup de bonne humeur. Il aborde l’évolution de son personnage, d’abord sous l’emprise totale de son père avant de s’en écarter petit à petit (à partir du cinquième film), mais aussi sa carrière de compositeur et chanteur (il prend sa guitare partout où il va et il compte d’ailleurs recommencer les enregistrements cette année car ça fait longtemps) ou encore le fait que ce soit étrange d’avoir eu sa jeunesse et sa puberté filmée du début à la fin (ses amis le taquinent d’ailleurs avec ça et lui a du mal à revoir les films). Il nous avoue à cœur ouvert qu’il a pleuré pendant environ une heure lorsqu’il a terminé de filmer le huitième et dernier film mais qu’il retourne très régulièrement dans les studios avec ses amis, qu’il s’amuse à prendre des selfies avec lui-même et qu’il adore surprendre et faire peur aux fans présents à chaque fois.

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© Justine Pecquet

Il n’épargne pas les Gryffondor avec quelques petites blagues, nous assure qu’il n’a jamais pris les photos bizarres qu’il a vu sur la Toile avec Daniel Radcliffe (des fans s’amusent à imaginer Drago et Harry en couple répondant au doux nom de « Drarry », ils écrivent des fans fictions à ce propos et créent des photos montage), qu’il ne sait pas trop quoi penser des récits de fans qui content son histoire plutôt intime avec … une pomme (seuls les fans peuvent comprendre) mais il s’exclame « On a passé des bons moments ensemble, la pomme est très talentueuse » ou encore que les films qu’il a préféré jouer sont « Harry Potter et la chambre des secrets » et « Harry Potter et le prince de sang mêlé ».

Et si il souligne apprécier tout l’amour qu’il reçoit, il n’oublie pas de rappeler que c’est étonnant car son personnage est en fait plutôt méchant. Sans oublier qu’il demande en riant à une fan de poser sa question en français et non en anglais, « parce que ça sonne beaucoup mieux ». Que pense-t-il du fait que Serpentard a toujours perdu face à Gryffondor au Quidditch ? « Ça m’a beaucoup énervé ! Mais c’est comme ça, c’est la vie. » Et voit-il encore les autres acteurs ? « Non, nous sommes des ennemis jurés. Non je rigole, on se voit régulièrement. J’ai d’ailleurs vu Daniel et Rupert à New-York il y a quelques semaines. »

Après un superbe moment en sa compagnie, ponctué par ses petits « Bonjour », « Salut », « Merci » (en français, il adore notre langue), il est temps de se quitter. Et quand certains s’en vont faire leurs photos avec les différents acteurs individuellement, dans la salle un jeu débute entre les fans : il faut qu’une personne pose une question très difficile et que quelqu’un trouve la réponse exacte, et ainsi de suite, pour gagner des cadeaux. On se prend au jeu, on s’amuse et on ne voit pas les minutes qui défilent. On a juste le temps de s’essayer à l’atelier de calligraphie, remarquer qu’on a une marge de progrès plutôt énorme dans ce domaine et se nourrir qu’il est temps de s’installer pour le panel de Robbie Jarvis.

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© Justine Pecquet

La surprise du week-end : Robbie Jarvis !

 

Tout le monde y va de sa petite vanne « On va lui demander quoi ? Qu’est-ce que ça fait d’apparaître durant quelques secondes à l’écran ? » et je l’avoue, je ne suis pas la dernière à me dire qu’on va vite être en rupture de questions. Car il est vrai que Robbie Jarvis, bien qu’il incarne les traits de James Potter jeune, le père d’Harry tout de même, il ne fait qu’une brève apparition alors face aux autres … il ne semble pas faire le poids. Et bien … Erreur … Terrible erreur. Car si la veille Wikipédia (grand savant de notre époque) n’a su me dire de lui qu’une information primordiale : il aurait trompé sa petite amie il y a quelques années, cette encyclopédie d’une qualité internationalement reconnue a oublié de m’en dire un paquet à son sujet ! Si l’on est à peu près tous partis sceptiques, en quelques minutes à peine il avait réussi à mettre dans sa poche toute la salle. Et tout cela avec une facilité remarquable car il n’a fait qu’être lui-même : drôle, gentil et très intéressant ! Après son entrée adorable avec un « Je suis très heureux d’être ici » dans un français presque parfait, une phrase qu’Evanna vient de lui apprendre et dont il est très fier, il s’installe et son panel commence. Il nous parle de son personnage, du fait qu’il a supplié (dans une lettre) l’équipe du film de lui attribuer le rôle de Cédric Diggory en vain (car l’acteur avait déjà été casté), de la gentillesse des autres acteurs sur le set ou encore de multiples anecdotes de tournage. Il nous raconte avec humour les histoires fictives de James, Remus, Peter et Sirius s’ils avaient réussi à entrer au paradis, « duquel ils se seraient probablement fait virés » lance Robbie le sourire aux lèvres. Et s’il avait une relique ? La cape d’invisibilité sans hésitation, mais il rigolerait tellement de pouvoir se balader sans être vu qu’il serait tout de suite repéré. Il nous offre un rire mémorable (un « hi hi hi » de haut vol, que j’aimerais beaucoup savoir imiter tellement cet instant était drôlissime) quand il nous mime la scène de lui sous la cape d’invisibilité et il est temps de laisser partir celui qui nous laisse bouche bée. Un vent de fraicheur, une surprise de taille et un goût de trop peu : Robbie, revient !

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© Justine Pecquet

Au milieu du panel de Robbie, Tom et Bonnie sont venus l’interrompre pour nous annoncer qu’ils comptaient venir à la soirée et qu’en plus, alors qu’elle était censée commencer à 20h45, ils lanceraient les festivités dès 19h30 :

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© Justine Pecquet

Des voix françaises attachantes !

On continue en accueillant chaleureusement certains acteurs nationaux, qui sont les voix françaises des personnages de la saga. On fait donc la rencontre de Jérôme Keen (Lucius Malefoy), Dov Milsztajn (Drago), Geoffrey Vigier (Bill Weasley et James Potter), rejoint en cours de route par Romain Larue (Neville).

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© Justine Pecquet

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© Justine Pecquet

Comment sont-ils arrivés dans l’aventure Harry Potter ? Les plus âges par métier car ils étaient déjà acteurs et faisaient du doublage, les plus jeunes par hasard. Dov a eu le droit à un chasseur de voix dans son cours de théâtre et il a évidemment dit oui lorsqu’on lui a proposé de doubler un personnage de la saga Harry Potter. Il est arrivé dans les studios d’enregistrement sans savoir à qui il allait prêter sa voix alors quand on lui a annoncé « Tu vas doubler le méchant », il a cru qu’il allait doubler Voldemort, il a eu peur et il s’est dit « Ils sont vraiment bizarres, demander à un enfant de doubler Voldemort ? » Il s’agissait en fait de Drago Malefoy … Soulagement donc. Quant à Romain, il a rejoint l’aventure lors du second film car il avait doublé un petit rôle, coupé au montage, grâce à une connaissance travaillant sur le doublage de la saga. Lorsque l’équipe du film l’a contacté pour lui annoncer que son personnage avait finalement disparu, pas le temps d’être triste qu’ils lui demandent s’il ne veut pas devenir la voix française de Neville à la place, sa réponse ne se fait pas attendre une seconde : « Mais oui, bien sûr !! » Il nous confie qu’en gagnant ce rôle, il a surtout saoulé ses potes « J’ai été insupportable avec eux. Je les ai fait chier avec ça ! » Et c’est vrai qu’il y avait de quoi se pavaner …

Le métier de doubleur : pas si facile !

Avec les séries télévisées téléchargées illégalement quelques heures après la diffusion dans le pays d’origine, le doublage a perdu quelques plumes au profit du sous-titrage, mais le métier s’en sort malgré tout mieux qu’on pourrait le penser (on en reparlera sur le blog). Mais les gens sous-estiment la difficulté car tout comme les acteurs qui jouent les scènes, les doubleurs doivent travailler les scènes dans le désordre, d’où l’importance d’avoir le directeur artistique à ses côtés pour expliquer le film dans sa globalité et la scène en particulier, pour comprendre dans quel contexte il faut se fondre. Mais pire encore : ils se retrouvent souvent seuls en studio, même lorsqu’ils posent leurs voix sur un dialogue entre plusieurs personnes ! Il faut donc imaginer la réplique de l’autre et répondre dans le vide.

Est-ce qu’ils ont eu l’occasion de rencontrer les acteurs qu’ils doublent ? Oui, notamment Romain qui a fait la connaissance de Matthew Lewis il y a quatre ans, lors d’une convention. Pour lui, c’était surtout bizarre de voir qu’il existait vraiment, aussi étrange que cela puisse paraître. Et avec le recul, il se rend compte qu’il aurait peut-être dû se retenir quand la première chose qu’il lui dit était : « Je t’ai observé tout ma vie en fait ». Il le sait, « Ça sonnait bizarre, je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça. C’est stupide de dire ça à quelqu’un, c’est le meilleur moyen de passer pour un fou. Et puis je lui ai dit « Non mais en fait je suis ta voix, j’ai grandi avec toi. » » Ils ont également, pour Dov et Romain, pu les rencontrer à nouveau lors de cette convention ; ce fût un super moment, selon leurs dires. Les acteurs ont été très gentils avec eux, Matthew promettant même en riant à Romain d’insister à la BBC pour qu’il devienne sa voix française officielle pour tous ses projets. « Ce serait cool », confie Romain, « C’est le jackpot pour un doubleur de faire un truc récurrent parce qu’on travaille un personnage sur la longueur, on progresse avec lui, ça ressemble beaucoup au théâtre. J’aimerais beaucoup avoir ça et puis c’est très bien financièrement aussi, il ne faut pas se mentir ».

Matthew et Romain

© Romain Larue

On a terminé cette activité très sympa par des répliques. Les fans se sont emportés, demandant même à Dov d’en créer et faisant dire à Drago : « Hermione je t’aime et je t’ai toujours aimé »

© Mimelia DC

Dans cette folie, il a dû se prêter au jeu jusqu’au bout. Résultat :

© Mimelia DC

Jusqu’au moment très émouvant où Romain a récité le fameux discours de Neville à propos de la mort d’Harry, fait marquant du dernier film. Émotion dans la salle, tout le monde se tait avant de faire un tonnerre d’applaudissements.

Écoutez le discours de Neville par Romain Larue en cliquant ici

© Mimelia DC

Et le stress arriva …

Et si nos cœurs battaient déjà la chamade avec ce programme de fou et tous ces moments uniques, il était loin d’avoir fini de souffrir. Place à notre première photo : la photo de groupe en compagnie des cinq acteurs. Les quelques minutes qui nous séparent de ce grand moment sont stressantes et finalement le temps file à la vitesse de l’éclair. A peine le temps de sourire, d’échanger un regard avec eux et quelques mots avec Tom qu’il est temps de laisser la place à la personne suivante. Si rapide mais si puissant, ce moment … Je viens de les voir, en vrai, à quelques centimètres de moi. J’ai fait le sandwich entre Tom et Bonnie, est-ce bien réel ?

Le Quidditch : un sport international !

Avec tout ça, on a loupé le début de la présentation du Quidditch, qu’on attrape au vol (Ceci n’est pas un jeu de mot, comme aurait pu le dire Magritte). On se rend compte de l’ampleur qu’a pris ce jeu, devenu un sport au passage, pratiqué dans le monde entier avec de nombreuses équipes par pays. Un terrain est installé dans la salle et une initiation pratique est prévue pour le dimanche. C’est vraiment incroyable comme un film peut créer des groupes, des amitiés, des pratiques, des sports … Une jolie découverte qui donne envie de suivre de plus près les 14 équipes sélectionnées pour la Coupe d’Europe qui aura lieu à Oxford les 18 et 19 avril prochains.

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© Justine Pecquet

Après l’effort, le réconfort …

Et quoi de mieux que quelques déguisements pour faire perdurer la bonne humeur qui règne ? Place au concours de cosplay ! Cette pratique très en vogue de se déguiser et adopter l’apparence, les vêtements et surtout la personnalité d’un personnage connu issu d’un film, d’une série télévisée, d’un dessin animé, etc. Cinq habitués du genre, presque professionnels si cela était une profession, sont venus en tant que juges. Deux filles déguisées en Hermione, un Cédric Diggory, une Fleur Delacour et un Voldemort terrifiant s’apprêtent à juger de nombreux candidats qui ont fait preuve d’imagination pour l’occasion. Une Mimi Geignarde plus vraie (et gueulante) que nature (qui décrochera d’ailleurs la première place haut la main), des élèves de Beauxbâtons, différentes Luna Lovegood (dont une se promenant avec ses chaussures en main, qui s’emparera de la troisième place), une Lily Evans/Potter, des capitaines de Quidditch (détentrices du second prix), un Lucius Malefoy, etc. Que du beau monde et beaucoup de camaraderie, le tout ponctué par des scénettes jouées par les cosplayeurs juges qui ne seront pas radins sur les « Avada Kedavra ! » pour éliminer quelques personnes. Un moment très sympathique et intéressant car les membres du jury ont pris le temps de nous expliquer cet univers particulier, pur loisir, qui leur permet, pour la majorité des cosplayers, de fabriquer eux-mêmes de splendides costumes et d’user de leur passion de la comédie en interprétant ces rôles.

C’est ici que se termine les activités du premier jour. Tout le monde s’en va petit à petit, avant de laisser place à la soirée tant attendue : Le Bal des Sorciers !

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© Mimelia DC

Remarquez mon œuvre d’art, un nail art reliques de la mort qui n’est absolument pas symétrique mais dont j’étais très fière vers 1h du matin quand je me suis dit que j’allais tenter cette petite fantaisie pour me rendre à Welcome to the magic school.

Bierreaubeurre, musique et chocogrenouilles

Il est à peu près 19h30 quand nous revenons à l’Hilton après un rapide repas à l’hôtel d’en face (la nourriture du Citizen M n’est pas mauvaise, si vous passez par-là). Après quelques minutes d’attente, les portes s’ouvrent et nous découvrons la salle, transformée en salle de bal pour l’occasion. Malheureusement, cela manque cruellement de décoration pour un Bal des Sorciers, mise à part une petite toile d’araignée tissée dans un coin … il n’y a rien ! Une petite table se fait discrète dans le fond, quelques chocogrenouilles nous y attendent accompagnés de dragées surprises (que je n’oserais pas tenter de la soirée, je ne suis qu’une faible personne apeurée par la possibilité de manger … du vomi), de la bièrreaubeurre, de bonbons, de chips, quelques softs et de jolis cupcakes aux couleurs des quatre maisons de Poudlard.

© Mimelia DC

Un buffet très chouette mais un peu limité. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas un petit point négatif (on devait bien en trouver un de toute façon, sinon personne n’aurait pu croire à un événement parfait, la perfection n’existe pas!) qui signifie que la soirée ne mérite pas d’être contée. L’animation musicale (qui a débuté avec du Wizard rock), assurée par la Radio du Moldu (A découvrir ici) et l’équipe du Pottershow, des gens extrêmement gentils soit dit en passant, était super. Une poignée de minutes après notre arrivée, Tom, Bonnie et Matthew font leur apparition dans le carré VIP (Evanna et Robbie, en couple, avaient probablement d’autres occupations en tête pour occuper leur samedi soir dans la ville de l’amour). Ils y restent quelques instants avant de … descendre dans la foule ! Ils se promènent, discutent avec certains fans, Bonnie s’essaye même à la macarena. Après une vingtaine de minutes, Tom disparaît vers la droite (enfin, c’est selon la position de chacun j’en suis bien consciente mais j’espérais que vous ne remarqueriez pas ce détail … Mince!) et Matthew vers la gauche (ou la droite donc, c’est selon). On se dit qu’ils ont dû s’éclipser pour profiter des joies des nuits parisiennes mais nous n’avons pas le temps de les imaginer sous la Tour Eiffel ou dans les coulisses du Moulin Rouge qu’ils réapparaissent (nous en avons déduit qu’ils ont dû faire une pause pipi mais pour ne pas faire comme les filles et aller aux toilettes ensemble, ils sont parti par des sorties opposées, plausible non?) On rigole, on évite de peu Matthew qui manque de nous foncer dedans avec ses gardes du corps, ils continuent tous les trois à papoter ici et là, Matthew se faufile derrière les ordinateurs pour aller dire bonjour à ceux qui s’occupent de la musique et ne dit pas non à un selfie :

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© Pottershow (A découvrir sur Facebook en cliquant ici)

En tout, ils restent dans la foule pendant environ 45 minutes avant de nous dire Au revoir et de nous remercier. Quant à nous, on reste encore un petit moment avant de s’en aller car il faut l’avouer, l’ambiance n’était pas vraiment au rendez-vous. Qu’à cela ne tienne, cela nous fera quelques heures supplémentaires de sommeil pour attaquer la seconde journée qui s’annonce tout aussi étincelante que la première. Je retourne donc vers le RER sans passer par un univers parallèle cette fois, car ma tête était déjà dans les nuages de toute façon.

Découvrez le résumé du deuxième jour en cliquant ici.

Nuvola a cuore

© Google Images

Merci de ne pas utiliser les photos

de cet article sans autorisation

préalable des auteurs mentionnés.

3 Commentaires

  • […] suis pas encore remise des émotions de la veille (Découvrez le récit de la première journée en cliquant ici), je connais le chemin cette fois et j’arrive très vite à l’hôtel Hilton, le sourire […]

    Réponse
  • Perrine (@pernelle_)
    8 février 2015 à 13 h 28 min

    Quelle belle lecture je viens d’avoir ! J’ai encore appris plein de choses par rapport à ce que tu m’avais dit en direct, et c’est génial. Je suis fan de ta façon d’écrire, c’est limpide et très bien expliqué, j’avais presque l’impression d’avoir été à cette convention avec toi 😉 Je vais m’empresser de lire le récit de ta deuxième journée 🙂
    Il est bien fait ton nail art, j’approuve ^^

    Réponse
  • […] school » qui a eu lieu en janvier dernier (Si votre réponse est non, vous pouvez y remédier en cliquant ici), vous vous doutez que je suis restée devant cette pièce de l’exposition un moment […]

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Répondre à Perrine (@pernelle_) Annuler la réponse