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Rencontre avec l’acteur Patrick John Flueger

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Samedi 23 septembre 2017

Rencontre avec l’acteur Patrick John Flueger

Je me souviens de ma première interview il y a huit ans, un groupe de musique au Sportpaleis d’Anvers lors d’un gros concert multi-artistes. Je couvrais l’événement pour un magazine belge et j’avais passé la journée dans les backstages énormes, à croiser des artistes de tous les côtés. On m’avait même fait visiter toute l’enceinte avec une explication de l’histoire du lieu. Du haut de mes 17 ans, je n’en menais pas large : j’étais stressée et pour ne rien arranger, tout s’était déroulé en anglais (langue que je ne maîtrisais pas encore tout à fait). Fort heureusement, le groupe avait été adorable et mon interview (tout comme la journée entière) s’était très bien passée. Depuis cette journée, j’ai des dizaines et des dizaines d’autres souvenirs d’interviews et je suis contente d’en avoir bien plus de positifs que de négatifs. Mais malgré tous ces bons et intéressants moments passés aux côtés de personnalités venant de nombreux univers différents, il y en a parfois qui sortent vraiment du lot. Des interviews qui m’ont marqué tout particulièrement, j’en avais deux : l’actrice Sabine Crossen et le chanteur Tom McRae, parce que j’ai échangé avec eux une discussion vraiment inspirante et parce que le moment ne s’est pas limité à l’interview, ils m’ont porté un intérêt en tant que personne, plus que journaliste, alors qu’ils avaient des journées chargées et rencontraient plusieurs médias.

En mai dernier, j’ai ajouté une troisième personne à cette liste : Patrick John Flueger, surnommé Paddy pour les intimes et à peu près tout le reste du monde. Pour celles et ceux qui ne savent pas qui il est, c’est l’acteur qui prête ses traits au personnage d’Adam Ruzek, l’un des policiers de la série Chicago PD depuis 2013 (qui fait partie de l’empire signé Dick Wolf, l’homme derrière les Law & Order, la trilogie Chicago (Fire, PD et Med) et bien d’autres). Vous le reconnaîtrez peut-être du film « Princesse malgré elle », qui l’a lancé, ou bien de la série « Les 4400 » dans laquelle il avait un rôle principal.

J’ai passé quelques minutes à ses côtés à Paris, en pleine trêve de tournage de sa série. Comment a-t-il transformé mon « duo d’interview en or » en trio ? Difficile à expliquer. Tout d’abord, il est profondément gentil. Du genre à te demander comment tu vas, si ta journée se passe bien ; mais aussi à prendre beaucoup de temps pour ses fans et à considérer les gens qui travaillent autour de lui (comme la sécurité, les traducteurs, etc.), ce qui paraît simple comme ça et pourtant ce n’est pas le cas de toutes les stars, bien au contraire. En général, en interview, on a quelques minutes, c’est chronométré, on se dit bonjour, au revoir et au milieu de ça on pose quelques questions. Je parle là d’interviews avec des personnalités très connues bien sûr. Je n’apprécie pas spécialement ces moments pour leur chaleur mais plutôt parce que j’adore en apprendre plus sur les gens, parler de leur passé, leurs valeurs, leurs projets, etc.

Patrick a tenu à me rencontrer malgré un planning très chargé en prenant sur sa pause déjeuner, alors qu’il n’était pas du tout en promotion d’un quelconque projet qui requiert dans le contrat d’accorder des interviews aux journalistes. J’avais donc déjà un bon pressentiment. Et pour couronner le tout, il est très humble et extrêmement reconnaissant envers les gens, il m’est d’ailleurs impossible de vous décrire le regard qu’il a lancé à sa manager quand il l’a citée pendant l’interview. Il est heureux d’être là où il est et il sait qu’il ne le doit pas qu’à lui. A la fin de l’interview, il m’a étreinte en me remerciant de m’être intéressée à lui et d’avoir pris le temps de le rencontrer. Inutile de vous dire que le plaisir était partagé !

Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse faire sa connaissance par vous-même …

Pourquoi vous-êtes vous lancé dans une carrière d’acteur ? Comment cette passion est-elle entrée dans votre vie ?

Quand j’étais enfant, j’avais beaucoup d’énergie et ma mère a tout essayé pour m’occuper. Et il y avait ce super programme de théâtre qui venait de Missoula, Montana. Nommé « Missoula children’s theater club ». Ils venaient dans les villes, les enfants passaient les auditions et certains d’entre eux obtenaient des rôles. C’est comme ça que j’ai été infecté, quand j’étais juste un jeune enfant dans ma ville natale qui soutenait beaucoup les artistes. Du coup j’ai grandi en faisant du théâtre communautaire. A 16 ans, ma cousine Valery qui travaillait dans le cinéma m’a présenté à un directeur de casting dans le Minnesota. Il était très sympa et c’est par lui que j’ai obtenu le rôle dans « Princesse malgré elle ». Puis j’ai rencontré Nancy, ma manager. Et j’ai juste été très chanceux. Garry Marshall le réalisateur m’a donné ma chance. C’est juste beaucoup de chance et de gens ayant été gentils. Et peut-être un peu de talent quelque part, en cours de route.

Si je ne me trompe, vous jouiez de la musique quand vous étiez plus jeune, dans un groupe nommé « Sleeper 7 », en tant que chanteur principal. Est-ce que vous continuez la musique sur votre temps libre ? Et est-ce que vous auriez envie de l’intégrer dans votre vie professionnelle ?

Oui bien sûr. Je joue toujours de la guitare et autres, tout le temps. Et j’enregistre mes propres compos. D’ailleurs, je vis avec l’un de mes amis avec qui j’ai grandi, qui faisait partie du groupe. Donc nous sommes toujours très bons amis, et on fait toujours de la musique ensemble, quand je suis à la maison. Parce que je suis beaucoup à Chicago, lui en Californie. J’ai une maison là-bas et trois de mes amis y vivent. Et il est l’un d’eux, Josh Hewitt. Donc oui nous faisons toujours de la musique. Et sur le tournage de Chicago PD, on chante constamment, on imagine des jingles, etc. Avec Nick Gehlfuss, qui joue dans Chicago Med, on vient justement de jouer une chanson ensemble pour une œuvre caritative, il y six ou sept mois, que Laroyce Hawkins de Chicago PD présentait. Il a aussi chanté d’ailleurs, comme Miranda Ray Mayo de Chicago Fire, elle fait de la musique aussi. Donc on s’amuse beaucoup ensemble, on jam. Jon Seda joue aussi. Je ne sais pas si je le ferai un jour professionnellement mais c’est sûr que j’adore en faire dans ma vie perso.

Je sais que l’acteur Joe Minoso fait de la zumba et ils l’ont intégré un peu dans Chicago Fire donc voudriez-vous intégrer de la musique à Chicago PD ?

Oui, j’imagine. Je l’ai fait par le passé avec d’autres personnages. Mais je ne sais pas si je vois Ruzek être un musicien, je ne sais pas si ça pourrait se faire dans ma tête. Lui jouant de la guitare et écrivant des chansons, ça ne lui ressemble pas trop, ça n’a pas beaucoup de sens pour moi. Mais j’adorerais apporter cela à son personnage si ça venait à avoir du sens.

Nous sommes dans une génération et une époque où les gens ont parfois peur de suivre leurs rêves, prendre des risques et surtout croire en eux. Quand avez-vous pensé que vous pouviez le faire ? Et comment en êtes vous arrivé à vous dire « Je vais le faire, je vais essayer professionnellement » ?

Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à ce qui allait se passer, j’ai juste tenté l’aventure. J’étais juste content d’être là où j’étais, quand j’y étais. Tout ce qui m’est arrivé et continue de m’arriver, c’est toujours une surprise pour moi. Les choses n’ont jamais pas fonctionné comme je le voulais car je n’ai jamais vraiment fait de plans à l’avance. J’ai juste essayé et j’ai eu la chance d’avoir un peu d’aide en chemin. J’aimerais avoir une meilleure réponse mais j’ai juste apprécié. Je fais juste les choses qui me plaisent et j’ai eu la chance que ça fonctionne comme ça s’est passé. Mais je pense que tant que vous êtes heureux, et que vous poursuivez les choses qui vont rendent heureux, je pense que les opportunités vont venir.

Cela fait quatre saisons que vous jouez Adam Ruzek dans Chicago PD, la série est renouvelée pour une cinquième. J’ai l’impression qu’avec le personnage d’Erin Lindsay, on sait beaucoup de choses à propos de son passé, sa famille, etc. Mais à propos d’Adam, on sait juste qu’il a un père quelque part et beaucoup d’ex-fiancées. C’est à peu près tout, voudriez-vous en savoir plus à son propos et jouer plus de choses par rapport à son passé ?

Oui. Je sais que son père et sa mère ont divorcé quand il était jeune. Il a décrit sa mère comme étant un peu folle dans le passé. J’adorerais explorer davantage cette relation. Il n’y a rien que je voudrais plus qu’en savoir plus sur sa vie personnelle. C’est ce que je trouve intéressant dans ce travail. C’est dans les mains des scénaristes, si l’on fait cela ou non. Je croise les doigts. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait dire à quelqu’un d’autre et que ça influencerait les scénaristes à ce propos, je serai totalement satisfait. J’adorerais vraiment explorer ça un peu plus. Particulièrement la relation avec mon père et ma mère. Je ne sais même pas si il a des frères et sœurs. Je l’imagine fils unique mais je ne sais pas. Parfois ils ont soudainement un frère ou une sœur, et tu te dis « Oh je n’y avais jamais pensé », mais les scénaristes en crée un pour toi.

Pour créer le personnage et le jouer, vous avez dû imaginer des choses comme le fait qu’Adam est enfant unique. Est-ce que vous imaginez parfois un passé pour jouer son présent, vous ne savez pas ce qu’il a vécu donc pour construire le personnage vous imaginez quelque chose ?

Oui, bien sûr. Je sais où il a grandi en ville et je sais que ça peut être un côté assez dur de la ville. Ou pas nécessairement une partie dure de la ville mais plutôt qui endurcit les gens. Il y a un gars qui s’appelle Bryan Louch, c’est notre consultant. C’est un vrai policier de Chicago et il s’assure sur le tournage qu’on s’y prend correctement quand on tient nos armes, quand on passe les portes, etc. C’est lui qui nous dit un peu ce qu’on devrait ressentir dans un moment comme celui-ci, il rend tout réaliste. Et les gens me prennent souvent pour lui, on se ressemble, on pourrait être frères. Je me base sur lui, et je n’avais pas prévu de faire cela mais quand je l’ai rencontré j’ai commencé à créer Adam en fonction de lui, de qui il est. Il a un grand cœur, il est très drôle et c’est un gars génial mais il est aussi très sérieux par rapport à son boulot, il est passionné. Et il a eu des difficultés mais ça n’a pas endommagé son grand cœur, que ce soit sa gentillesse ou juste le fait qu’il a une grande personnalité. C’est le cœur de la série. A vrai dire, la plupart du temps, si j’ai une question je vais le trouver et je lui demande son avis. Et j’utilise son opinion pour l’intégrer dans ce que je fais.

Et en dehors de Chicago PD, je sais que vous avez tourné un film intitulé « The Super », avez-vous d’autres projets ?

Je vais, je l’espère, travailler avec un ami à moi, un réalisateur avec qui j’ai déjà fait un film nommé « Lawless Range », il y a quelques années. Il s’appelle Sean McGinly, ce serait juste un petit rôle car on a pas beaucoup de temps. Mais maintenant, pendant la pause du tournage, je vais aller me promener dans Paris, l’Espagne, le reste de la France avec Jesse Lee Soffer (de Chicago PD). Voyager un peu. Donc pour le moment, mise à part « The Super », rien ne va sortir mais ça va peut-être arriver dans le futur.

🙂 Chicago PD reprend ce mercredi 27 septembre aux Etats-Unis pour sa cinquième saison. Le film « The Super » est en post-production, il n’y a pas de date de sortie annoncée pour le moment mais on y découvrira Patrick dans le rôle de Phil Logan, le personnage principal de ce thriller où un gardien d’immeuble est mêlé aux disparitions mystérieuses des locataires.

Et moi je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une interview de Joe Minoso, l’acteur qui joue Joe Cruz dans Chicago Fire. N’oubliez pas de suivre le blog sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) pour ne pas louper les futurs articles et interviews 🙂

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Les séries que j’ai préféré : Bilan de la saison 16-17 #2

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Dimanche 30 juillet 2017

Les séries que j’ai préféré : Bilan de la saison 16-17 #2

Cette semaine, je vous ai parlé de mon addiction (relativement saine) aux séries télévisées et avant de découvrir les nouveautés qui vont débarquer sur les écrans à la rentrée, je vous fais un petit bilan du cru 2016-2017 qui s’est révélé être plutôt bon ! 😀

Après vous avoir dévoilé les trois séries que j’attendais avec le plus d’impatience (et que j’ai apprécié, mais qui ont toutes malheureusement été annulées), il est l’heure de vous révéler mon trio gagnant ! Après des dizaines d’épisodes visionnés, voici les trois séries que j’ai aimé plus que les autres, dont l’attente du prochain épisode a souvent été interminable (même quand il ne s’agissait que d’une semaine) et que je conseille vraiment à tout le monde de voir.

This is us

Alors là … Que vous dire ? Cette série mériterait un article à elle toute seule et je vois mal comment vous en parler en quelques lignes à peine. C’est un BIJOU. Et pas n’importe lequel, c’est un DIAMANT. Sur le papier, elle ne brillait pas spécialement. En regardant le trailer je me suis dit que ça pouvait être sympa et se regarder facilement sans prise de tête et du coup je l’ai commencée innocemment quand elle est arrivée sur la chaîne NBC en septembre 2016. Coup de cœur immédiat. Mais du genre … ÉNORME COUP DE COEUR. Je ne peux même pas vous raconter l’histoire, ni même pourquoi il faut que vous la regardiez. Parce qu’il y a des choses qui se regardent, tout simplement. Et que des mots ne peuvent pas décrire correctement. J’aurais peur de trop vous en dire, et vous gâcher les surprises que vous ne voyez pas arriver jusqu’à ce qu’elles vous sautent au visage (notamment à la fin du premier épisode, ainsi que du deuxième). Si on traduit le titre « This is us », ça donne « C’est nous » et c’est totalement ça. C’est une série sur vous, sur nous, sur moi … Sur la vie … L’espoir … La famille … L’amitié … Le deuil … L’amour … Les moqueries … Les rêves …

Dès le premier épisode, la Toile s’est emballée. Les audiences aussi, en faisant l’un des plus gros succès télévisuel de la saison, toutes séries confondues. J’ai réussi avec le temps à trouver quelques personnes qui n’ont pas accroché plus que ça, mais c’est rare. Difficile de ne pas s’attacher à ces personnages, ne pas se reconnaître dans ces histoires.

Et si aucune série de mon trio pour lesquelles j’étais le plus impatiente n’a eu le droit à une suite, « This is us » a non seulement été renouvelée pour une deuxième saison, mais d’ores et déjà pour une troisième. Et ça, ça veut dire beaucoup.

Bien que j’ai eu envie de vous laisser découvrir par vous-même qu’il y a de fortes chances que vous utilisiez quelques mouchoirs en regardant certains des 18 épisodes, j’ai finalement décidé de vous prévenir. Je ne suis pas du genre à laisser une larme couler facilement, c’est plutôt le contraire (certains de mes potes me disaient que je n’avais pas de coeur …) mais cette série m’a emportée là où je n’étais encore jamais allée. Et préparez-vous pour l’épisode 16, on pourrait le nommer « Perfection » !

Pure Genius

J’ai rarement été autant emballée par une série, alors en avoir deux qui débarquent dans une même saison … C’était complètement inattendu. Et en terme de personnages touchants et de belles histoires qui vous prennent aux tripes, « Pure Genius » rejoint « This is us ». Pas de mouchoirs ici mais c’était tout aussi bon, moins surprenant tout de même. Lancée un peu tardivement par rapport à la majorité des autres nouvelles séries (27 octobre sur CBS, comme « The Great Indoors »), cette série se déroule dans un hôpital dernier cri construit par un milliardaire qui a décidé de mettre son argent au profit de la médecine nouvelle génération. On contourne les règles, on tente des méthodes inhabituelles et risquées, on investit dans des technologies folles. En tant que spectateurs, on se prend au jeu à se demander jusqu’où ces médecins peuvent aller et chaque cas retient notre attention. J’ai trouvé les personnages attachants, les histoires très bien écrites (aucune idée de la véracité du côté médical par contre, je ne m’y connais absolument pas), les thématiques abordées intéressantes. Le plus gros point fort de ce show se trouve dans son casting : Augustus Prew (quasiment inconnu au bataillon) qui m’a épatée rapidement et Cullen Douglas qui m’a littéralement retourné le cœur. J’ai rarement de gros coups de cœur pour les acteurs comme ce fût le cas ici. Souvent quand on suit une série, au bout d’un moment il est certain qu’on imagine difficilement quelqu’un d’autre jouer tel ou tel personnage mais que ce soit une telle évidence dès le début est plus étonnant.

Fort tristement, « Pure Genius » n’ira pas au-delà des 13 épisodes de 42 minutes et pour le coup, je suis vraiment dégoûtée ! Je vous la conseille malgré tout, elle vaut la peine et on peut se satisfaire de la fin. Évidemment je voulais une suite mais plus pour continuer à suivre ces personnages et ces histoires que pour répondre à d’éventuelles questions restées en suspens. Je sais que certaines personnes ne veulent pas se lancer en sachant qu’il n’y a pas de suite mais je vous assure que ça ne pose pas de problème. Et elle vaut tellement la peine ! 🙂

Designated Survivor

Elle était sur ma liste des « Peut-être » (j’ai expliqué mes listes dans l’article précédent 😉 ), uniquement parce que la pétillante Italia Ricci (découverte dans Chasing Life) est au générique. Je ne suis pas très série politique ; en fait je ne le suis pas du tout. Donc suivre Tom Kirkman qui devient Président des Etats-Unis dans la panique suite à un attentat qui a tué son prédécesseur et de nombreux confrères … Bof. Je pensais lui donner sa chance, me lasser après trois épisodes et l’abandonner en espérant voir Italia Ricci dans un autre projet dans le futur. Je me suis trompée sur toute la ligne !

Designated Survivor a fait ses premiers pas le 21 septembre 2016 sur ABC pour offrir 21 épisodes de 42 minutes qui se regardent avec grand plaisir. Conspirations, mesquineries politiques, attentats, etc. Un bon mélange qui nous garde en haleine quand on suit, en parallèle, le quotidien de la Maison Blanche (loin d’être monotone) et l’enquête policière (loin d’être habituelle ou conventionnelle). On ne sait plus à qui faire confiance.

C’est l’une des séries que j’étais le plus pressée de voir chaque semaine ces derniers mois et c’est l’une de celles que je suis le plus impatiente de retrouver à la rentrée. En plus, Kiefer Sutherland (24 heures chrono, Touch) et Kal Penn (Dr House) sont super au casting. A voir !

Rien que pour ces trois pépites, la saison 2016-2017 a été pour moi une belle réussite. Et il y a eu d’autres chouettes choses. D’ailleurs, pour terminer ce bilan en trois parties, dans le prochain article, je vous parlerai d’une agréablement surprise, de celle que j’ai trouvé la plus fun, la plus impressionnante aussi et même ma plus grosse déception. D’ici-là, vous avez de quoi faire un petit binge watching digne de ce nom.

Est-ce que ces trois séries vous tentent ? Si vous regardez, surtout venez me raconter ce que vous en avez pensé 😀

 

 

 

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Les séries que j’attendais le plus : Bilan de la saison 16-17 #1

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Mercredi 26 juillet 2017

Les séries que j’attendais le plus : Bilan de la saison 16-17 #1

La bonne odeur des séries du cru 2016-2017 s’est évaporée dans son sillage et alors que j’ai déjà mes yeux rivés sur la nouvelle fournée qui s’annonce avec la saison 2017-2018, j’ai eu envie de jeter un œil derrière et faire un petit bilan. Ce que j’ai aimé, ce qui m’a déplu, agréablement surprise, la plus fun, la plus impressionnante … Peut-être de quoi vous donner envie d’un petit binge watching (ou plusieurs, les séries ça se consomme sans modération!) avant la rentrée.

Tout d’abord, si vous ne l’avez pas encore compris, je suis une accro aux séries télévisées. Actuellement, j’en regarde plus de 30 en production. Et ma liste de séries terminées, que j’ai vu en intégralité, a dépassé les 70 noms. Et puis il y a les séries que je connais un peu (c’est une question de culture générale) et celles que j’ai, malgré toute ma volonté et persévérance, fini par abandonner après quelques saisons.

Mais je suis une accro bien organisée (et consciente de son addiction donc médicalement, c’est déjà pas mal) : j’ai un fichier Word qui répertorie tous les noms qui constituent les listes que je viens d’aborder, rangés par ordre chronologique de visionnage. Je suis la diffusion américaine de chaque épisode méticuleusement dans mon agenda (le splendide agenda papier de la marque Mr. Wonderful que j’aime d’amour) ; quand j’ai vu l’épisode j’ajoute une touche de fluo bleu. Et oui, pour votre information, je sais qu’il existe des applications mobile. Mais non, je ne souhaite pas faire tout cela sur un écran de téléphone.

Si je vous explique tout ça, c’est pour que vous compreniez pourquoi j’ai aussi, chaque année, une liste des nouvelles séries qui arrivent la saison prochaine, évidemment. Et je range chaque nom dans l’une de ces trois catégories : « Oui », « Peut-être », « Non ». Entendez par là « Ces séries-là je compte les regarder avec certitude dès leurs débuts », « Ces séries-là je les regarderai après, si j’ai le temps et selon ce que je vois passer à leurs propos », « Ces séries-là je ne veux pas les voir ». J’accompagne toujours chaque série d’une autre info : la chaîne de télévision qui va la diffuser (les chaînes du câble ne font pas du HBO, etc.) Et si je suis totalement honnête avec vous (et parce qu’à ce stade de l’article vous pensez déjà que je suis folle donc je ne suis plus à une petite info près …), j’ajoute en plus des notations pour identifier les séries que je suis vraiment le plus impatiente de voir et celles que c’est impossible, je ne regarderai jamais de ma vie.

Je regarde souvent assez rapidement celles de la liste « Peut-être ». Ça m’est arrivé une ou deux fois de passer un œil du côté des « Non ». Mais jamais dans celle des «  je ne regarderai jamais de ma vie », faut pas abuser ! (Bon ok, je l’ai fait une fois je pense … Je n’en suis pas fière ^^)

Aviez-vous vraiment besoin de savoir à quel point je suis dérangée ? Et bien oui ! Parce que pour débuter ce bilan de saison 2016-2017, je vais vous parler des trois séries que j’attendais avec le plus d’impatience … Et dans le prochain article, je vous présenterai les trois séries qui au final, m’ont le plus plu. Ce qui fait six séries différentes, le trio de départ s’étant fait dépasser en cours de route pour franchir la ligne d’arrivée. Ce fût une année séries avec de belles surprises 😀

Les trois séries que j’attendais le plus :

The Great Indoors

C’est LA série qui me faisait le plus de l’oeil. En même temps, ce n’est pas étonnant puisqu’elle rassemble deux univers qui, avec les séries et la musique, forment le quatuor de ce que j’aime le plus dans la vie (famille et amis non compris évidemment haha) : le journalisme et le voyage. Débutée le 27 octobre 2016 sur CBS, « The Great Indoors » (c’est une sitcom) nous emmène dans les locaux d’un magazine d’aventure où, faute de budget, Jack doit poser son sac à dos et s’adapter à la vie derrière un bureau après des années passées dans la nature. A ses côtés, des collègues dans la vingtaine qui n’ont jamais fait un feu, vu un animal dangereux ou même camper, mais qui manient les réseaux sociaux et la technologie avec brio quand Jack n’y connaît absolument rien. Un fossé entre ces deux générations qui amène évidemment un grand nombre de situations cocaces.

J’ai adoré. Un bon divertissement avec des personnages attachants et un humour vraiment chouette (pas trop lourd, ce qui est le risque des sitcom). Si je ne la mets pas dans le trio gagnant de cette saison 16-17, c’est juste qu’on peut difficilement faire le poids avec des épisodes de 22 minutes face à d’autres réussites aux épisodes de 42 minutes et forcément cette série est plus légère car humoristique. Mais si j’avais étendu le podium gagnant de trois places à cinq, « The Great Indoors » aurait été dessus.

Malheureusement, la série n’a pas été renouvelée. Elle va me manquer mais on peut totalement regarder les 22 épisodes sans suite, on ne reste pas sur un gros suspens à la fin de la première saison. Rien que de revoir la vidéo promo me donne le sourire, c’est dommage que je ne retrouverai pas Jack, Emma, Clark, Brooke, Mason, etc. à la rentrée.

Notorious

Débarquée le 22 septembre 2016 sur ABC, « Notorious » nous plonge dans les coulisses d’un JT américain où la course à l’information, l’audimat et surtout aux scoops n’a pas vraiment de limite. Et dans le quotidien d’un grand avocat qui lui aussi, est prêt à tout pour ses clients. Cette série me donnait envie tout autant par son pitch et l’univers des médias que par son cast : Daniel Sunjata (que j’avais beaucoup aimé dans la série « Graceland »), Piper Perabo (l’inoubliable Violet du film « Coyote Girls »), Ryan Guzman (découvert dans la franchise « Step Up ») et Aimee Teegarden (de la série « Star-Crossed »). Malheureusement, pas de seconde saison. Et bien que j’ai beaucoup apprécié, je ne suis pas dévastée par cette annulation et à nouveau, on peut totalement regarder les 10 épisodes sans rester sur notre faim. C’est comme regarder un film sympa, mais en dix fois 42 minutes : facile, rapide et plaisant.

Frequency – Riley Smith as Frank and Peyton List as Raimy – Photo: Frank Ockenfels III/Kharen Hill/The CW — © 2016 The CW Network, LLC. All rights reserved.

Frequency

Adaptée du film « Fréquence interdite », « Frequency » est arrivée sur la CW le 5 octobre 2016. On y suit Raimy Sullivan dont le père policier est mort lorsqu’elle était enfant. Un soir d’orage, la radio de son père entreposée dans le garage s’allume et voilà que Raimy peut discuter avec … Frank, son père ! Retour en 1996 quand il était encore vivant. On suit alors les deux époques en parallèle et les conséquences que ça a : en utilisant ce que sa fille sait en 2016, Frank évite tout d’abord sa propre mort puis ensemble ils essayent d’arrêter un tueur en série avant qu’il n’enlève Julie, la mère de Raimy. Mais tout ce que Frank fait en 1996 change forcément le futur et pas toujours pour le meilleur.

Au delà du scénario un peu complexe mais vraiment tentant, j’ai directement mis cette série dans la catégorie « Oui » pour une raison simple : Riley Smith (qui incarne Frank). Ce n’est pas un acteur spécialement connu même si il a pointé son nez de manière brève dans pas mal de projets mais moi je l’adore.

Ce fût 13 bons épisodes de 42 minutes dans lesquels l’identité du tueur a bien été travaillée jusqu’au dernier épisode mais je me suis très vite dit que c’était une histoire à raconter sur une seule saison, au risque de vite s’essouffler. J’ai donc été plutôt contente quand The CW a décidé de ne pas donner de suite au projet tout en prévenant à l’avance pour permettre de clôturer l’histoire et ne pas laisser les spectateurs sur un suspens insupportable. Parfait donc, à voir au cours de l’été avant de déguster les nouvelles séries qui arrivent.

Voilà qui clôture cette première étape de mon bilan séries cru 2016-2017. Pour ne pas faire un article de 15 kilomètres et vous achever les yeux, j’ai décidé de vous parler des trois séries que j’ai préféré dans le prochain article. Et puisque je fais tout en trio pour ce bilan, vous aurez même le droit à un troisième article pour présenter 4 autres séries : une bonne surprise et une grosse déception ; la plus impressionnante et la plus fun.

D’ici là, si vous vous ennuyez, vous avez des choses à regarder ! Allez-vous donner sa chance à l’une de ces séries ?

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