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Archives par Tags : séries télévisées

Tête à tête avec l’acteur Joe Minoso

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Lundi 25 septembre 2017

Tête à tête avec l’acteur Joe Minoso

On s’est cherché longtemps dans les couloirs d’un grand hôtel parisien en plein milieu d’un événement auquel il participait. J’avais son attachée de presse au téléphone depuis Los Angeles qui essayait d’aider, lui envoyait des gens à ma recherche, etc. On a fini par y arriver, en fin de journée, alors qu’il allait partir. Il a fait patienter ses gardes du corps et on s’est installé pour papoter. Il a commencé par me dire qu’il était très étonné de la gentillesse des Français « Je crois qu’on a vraiment une image erronée des Français en Amérique, vous êtes super sympas en fait ! » Mais bien sûr qu’on est sympas voyons 😀

Il joue le personnage de Joe Cruz dans la série télévisée Chicago Fire depuis le début en 2012 et si dans la fiction il en a vu de toutes les couleurs, Joe Minoso a galéré aussi pour en arriver là il où il est aujourd’hui. Après cinq saisons et une sixième qui débute ce jeudi aux Etats-Unis, on a discuté de l’évolution de son personnage, de l’esprit de famille qui règne sur le tournage et chez les pompiers de manière générale, mais aussi des risques et difficultés du métier d’acteur ainsi que de son parcours personnel. Un bel échange dont je garde un excellent souvenir.

Il est sympa, intelligent, humble et très inspirant. Et aujourd’hui (25 septembre), c’est son anniversaire ! Alors pour fêter ça, j’ai décidé de vous offrir ce qu’il m’a confié 🙂

Comment est née votre passion pour jouer la comédie ?

Ma toute première petite amie m’a emmené à une pièce de théâtre scolaire, elle m’a prise avec elle dans les coulisses pendant qu’elle se préparait et l’énergie dans la pièce était incroyable, si électrique. Et ça se ressentait même si je ne faisais pas partie de la troupe. Je suis ensuite aller voir la pièce et au milieu du premier acte, j’ai demandé comment je pouvais aider parce que je voulais vraiment en faire partie, en bougeant les décors par exemple. Je pensais que j’étais beaucoup trop timide pour être acteur un jour donc je me suis dit que j’allais m’occuper des décors, les construire. Mais il y a eu une annonce pour jouer Dracula à mon lycée et je me souviens être allé voir ma mère avec le poster en lui disant « Je pense que je veux faire ça », elle m’a répondu « Alors fais-le » et moi je disais « Impossible, j’ai trop peur, je ne peux pas faire ça » et là elle m’a dit « Le pire qui puisse arriver c’est qu’ils disent non ». Ça m’a ouvert les yeux sur le fait que tout ce que je peux faire c’est essayer. Et j’ai obtenu le rôle. Et l’histoire a continué depuis.

J’allais justement vous demander comment vous aviez cru en vous et pris le risque, dans une époque où les gens ne croient pas toujours en eux, ont peur de prendre des risques et suivre leurs rêves, donc c’est comme ça que vous avez fait ? Pensant « Ok, il n’y a rien à perdre », en quelque sorte ?

Tout à fait. Et même pour des acteurs qui travaillent déjà, parfois tu perds de vue ce que tu essayes de faire. Même ça tu peux l’oublier. Tellement de choses peuvent rendre difficile le fait d’être un artiste et c’est compliqué parfois de faire confiance à ton instinct. J’en parlais justement avec Miranda Rae Mayo et Yuri Sardarov (qui jouent tous les deux dans Chicago Fire), il y a ce livre intitulé « The Artist’s Way », c’est une série d’exercices, un peu un tutoriel pour ouvrir sa créativité artistique. On a tous les trois décidé de commencer à le lire, lorsque nous allons commencer à tourner la saison 6, et faire les exercices. Car on réfléchit à ce qu’on va faire après la série, et on s’apprécie tellement qu’on s’est dit qu’on devait continuer à travailler ensemble. La série prendra fin un jour et on ne veut pas arrêter de bosser ensemble. Donc nous devons trouver ce que nous pourrions faire nous-mêmes, nous cherchons comment alimenter notre feu artistique.

Et même dans la vie d’acteur, il y a des hauts et des bas. Pour le moment vous avez Chicago Fire, ça vient d’être renouvelé donc vous savez que l’année prochaine se passera bien mais vous ne savez jamais ce qui va se passer, vous devez continuer à croire en vous chaque jour et garder en tête qu’il y a peut-être des risques qui arrivent.

Oui, c’est vrai. Je pense que vous devez être très prudents et penser au fait qu’à n’importe quel moment, vous pourriez être sans emploi. Et peut-être même sans domicile. Il faut trouver des solutions pour gagner de l’argent, payer le loyer, trouver un endroit pour vivre et mettre de la nourriture sur la table. Et tout ça peut parfois se mettre en travers de l’artiste que vous êtes. J’ai vécu dix ans à Chicago et j’ai fait beaucoup de théâtre mais du théâtre qui ne payait pas. J’ai travaillé pour 75$ pendant trois mois. J’ai dû trouver un job qui puisse payer mes besoins donc j’ai été serveur, vendeur, barman … Et un jour je me suis retrouvé si enfermé dans tous ces jobs que j’en avais oublié que je voulais essayer d’être acteur. Donc je me suis enfin dit « Ok, ça doit s’arrêter », ça ne marche pas, je ne fais pas ce que je veux faire. Donc j’ai vendu tout ce que je possédais, j’ai fais deux sacs et je suis parti en Californie. Et deux mois plus tard, j’ai obtenu le rôle dans Chicago Fire. Le jour même où j’ai signé le bail pour mon appartement à Los Angeles. J’ai obtenu ce rôle dans Chicago Fire et ça m’a ramené à Chicago ! Je pense que c’était prendre un acte de foi. Je m’étais tout de même préparé, j’avais mis un peu d’argent de côté, je savais que je pouvais vivre quelques mois, j’avais des amis qui avaient des canapés sur lesquels je pouvais rester. Et au final, c’est la meilleure décision que j’ai prise. Ça a vraiment changé toute ma vie.

Et est-ce que vous avez pu vous libérer du bail, quelques heures après l’avoir signé ?

Non, j’ai dû le garder pendant un an ! Donc je l’ai signé, je suis parti, je suis venu y vivre deux mois après le tournage de la première saison de Chicago Fire et puis j’ai pu l’abandonner. Mais vous savez, à la fin de la première année, on ne savait pas si il y aurait une seconde saison donc je devais être prêt à retourner à Los Angeles. Cet appartement était vraiment bien et à vrai dire il était un endroit où je savais que je serai en sécurité si Chicago Fire s’arrêtait. Mais quand on vu la saison 2 et la saison 3 arriver, je me suis dit que je devrais probablement arrêter de payer un loyer à Los Angeles et juste en payer un à Chicago.

Il y a déjà 5 saisons de Chicago Fire, quelques années. Le sujet principal de cette série, ce sont les pompiers. C’est différent des autres séries que l’on voit sur nos écrans parce que vous mettez en lumière les pompiers qui sont habitués à être dans l’ombre.

Oui c’est vrai. Il y a eu quelques séries sur les pompiers avant la nôtre. Il y a eu « Rescue Me » et quelque chose avec 911 mais je pense que ce que l’on fait très bien, et qui nous différencie des autres séries c’est … Oui nous sommes une série sur les pompiers, on éteint des feux et on sauve des vies, mais en fin de compte, ce que nous faisons le mieux c’est l’esprit familial. Je pense que nous sommes très bons en tant que famille. Quand vous passez du temps avec des pompiers, vous vous rendez compte qu’ils sont ce qu’il y a de plus proches d’une vraie famille, sans être reliés par le sang. Ils sont dévoués les uns pour les autres, et je pense que c’est pour cette raison, parce que nous imitons cela, que nous avons le succès que nous avons eu jusqu’à maintenant.

Votre personnage, Cruz, a eu quelques mois difficiles. Notamment avec son job supplémentaire qui ne s’est pas bien passé.

Franchement je pense que ça a plutôt été quelques années difficiles pour Cruz, pas seulement quelques mois. Ça fait un moment qu’il n’a plus été heureux, il y a toujours quelque chose qui tourne mal. Donc j’espère que la saison 6 sera enfin une bonne année pour lui.

Que pensez-vous de l’évolution de votre personnage à travers ces hauts et ces bas ?

Vous ne savez jamais ce que vous allez avoir chaque année, à chaque fois que quelqu’un propose quelque chose pour le script. Je peux faire des suggestions mais c’est comme pendant la saison 1, je ne savais pas que j’allais laisser quelqu’un dans un building en feu pour sauver la vie de mon frère. Et durant la saison 3 je ne savais pas que j’allais être prof de zumba, que j’allais être promu, etc. Donc vous prenez juste les choses comme elles viennent et j’ai vraiment eu de la chance car ils m’ont donné des choses géniales à jouer et j’ai eu l’opportunité de faire des choses vraiment bien. Ça met en lumière le centre-ville, les dangers de la vie dans un gang ; et je viens de ce monde-là, je suis né et j’ai été élevé dans le Bronx dans un quartier difficile, donc c’est vraiment un plaisir personnel de pouvoir parler de ces problèmes en tant que personnage. Donc à mes yeux ce qui a été positif à propos de son évolution c’est qu’il est devenu quelqu’un qui croit davantage en lui en tant que pompier et ça l’a poussé à devenir meilleur et qu’il a voulu rejoindre l’équipe de Severide, parce qu’il voulait être capable de faire plus. Tout a été une manière d’apprendre, commencer avec l’équipe du camion 51 où l’esprit entre nous est un peu celui de gamins de 7 ans qui courent dans tous les sens comme des fous, pour ensuite travailler majoritairement avec Taylor Kinney qui est très calme et très professionnel, c’est un changement fascinant, tu apprends à travailler avec des gens différents et comment maintenir des relations et une éthique de travail solide. J’apprends de tous les gens avec lesquels je travaille chaque jour. Et c’est un grand plaisir !

Je sais que la zumba est très importante dans votre vie et votre histoire personnelle. On a eu l’occasion d’en voir un peu dans la série, mais ça fait un moment. Votre personnage a dû récemment recommencer un petit job, pourquoi pas la zumba de nouveau ?

Ils ont essayé depuis, chaque saison, c’est toujours une idée. Il y a un grand tableau blanc avec des idées et ça en fait partie. Mais c’est juste qu’ils ont tant d’idées et ils veulent donner à autant de personnes que possible une opportunité de travailler. Et je pense que ce n’est juste pas encore arrivé pour le moment mais je l’espère pour le futur.

Avez-vous d’autres projets que Chicago Fire dans un futur proche ?

Non, on tourne dix mois sur les douze de l’année pour Chicago Fire, douze heures par jour, cinq à six jours par semaine. Ça prend tant de temps qu’il n’y a pas vraiment de quoi faire autre chose. Mais ça me convient parce que cette série est difficile et c’est fatiguant donc une pause est la bienvenue.

 

Il m’a tout l’air d’un homme bien non ? Qu’en pensez-vous ?

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Rencontre avec l’acteur Patrick John Flueger

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Samedi 23 septembre 2017

Rencontre avec l’acteur Patrick John Flueger

Je me souviens de ma première interview il y a huit ans, un groupe de musique au Sportpaleis d’Anvers lors d’un gros concert multi-artistes. Je couvrais l’événement pour un magazine belge et j’avais passé la journée dans les backstages énormes, à croiser des artistes de tous les côtés. On m’avait même fait visiter toute l’enceinte avec une explication de l’histoire du lieu. Du haut de mes 17 ans, je n’en menais pas large : j’étais stressée et pour ne rien arranger, tout s’était déroulé en anglais (langue que je ne maîtrisais pas encore tout à fait). Fort heureusement, le groupe avait été adorable et mon interview (tout comme la journée entière) s’était très bien passée. Depuis cette journée, j’ai des dizaines et des dizaines d’autres souvenirs d’interviews et je suis contente d’en avoir bien plus de positifs que de négatifs. Mais malgré tous ces bons et intéressants moments passés aux côtés de personnalités venant de nombreux univers différents, il y en a parfois qui sortent vraiment du lot. Des interviews qui m’ont marqué tout particulièrement, j’en avais deux : l’actrice Sabine Crossen et le chanteur Tom McRae, parce que j’ai échangé avec eux une discussion vraiment inspirante et parce que le moment ne s’est pas limité à l’interview, ils m’ont porté un intérêt en tant que personne, plus que journaliste, alors qu’ils avaient des journées chargées et rencontraient plusieurs médias.

En mai dernier, j’ai ajouté une troisième personne à cette liste : Patrick John Flueger, surnommé Paddy pour les intimes et à peu près tout le reste du monde. Pour celles et ceux qui ne savent pas qui il est, c’est l’acteur qui prête ses traits au personnage d’Adam Ruzek, l’un des policiers de la série Chicago PD depuis 2013 (qui fait partie de l’empire signé Dick Wolf, l’homme derrière les Law & Order, la trilogie Chicago (Fire, PD et Med) et bien d’autres). Vous le reconnaîtrez peut-être du film « Princesse malgré elle », qui l’a lancé, ou bien de la série « Les 4400 » dans laquelle il avait un rôle principal.

J’ai passé quelques minutes à ses côtés à Paris, en pleine trêve de tournage de sa série. Comment a-t-il transformé mon « duo d’interview en or » en trio ? Difficile à expliquer. Tout d’abord, il est profondément gentil. Du genre à te demander comment tu vas, si ta journée se passe bien ; mais aussi à prendre beaucoup de temps pour ses fans et à considérer les gens qui travaillent autour de lui (comme la sécurité, les traducteurs, etc.), ce qui paraît simple comme ça et pourtant ce n’est pas le cas de toutes les stars, bien au contraire. En général, en interview, on a quelques minutes, c’est chronométré, on se dit bonjour, au revoir et au milieu de ça on pose quelques questions. Je parle là d’interviews avec des personnalités très connues bien sûr. Je n’apprécie pas spécialement ces moments pour leur chaleur mais plutôt parce que j’adore en apprendre plus sur les gens, parler de leur passé, leurs valeurs, leurs projets, etc.

Patrick a tenu à me rencontrer malgré un planning très chargé en prenant sur sa pause déjeuner, alors qu’il n’était pas du tout en promotion d’un quelconque projet qui requiert dans le contrat d’accorder des interviews aux journalistes. J’avais donc déjà un bon pressentiment. Et pour couronner le tout, il est très humble et extrêmement reconnaissant envers les gens, il m’est d’ailleurs impossible de vous décrire le regard qu’il a lancé à sa manager quand il l’a citée pendant l’interview. Il est heureux d’être là où il est et il sait qu’il ne le doit pas qu’à lui. A la fin de l’interview, il m’a étreinte en me remerciant de m’être intéressée à lui et d’avoir pris le temps de le rencontrer. Inutile de vous dire que le plaisir était partagé !

Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse faire sa connaissance par vous-même …

Pourquoi vous-êtes vous lancé dans une carrière d’acteur ? Comment cette passion est-elle entrée dans votre vie ?

Quand j’étais enfant, j’avais beaucoup d’énergie et ma mère a tout essayé pour m’occuper. Et il y avait ce super programme de théâtre qui venait de Missoula, Montana. Nommé « Missoula children’s theater club ». Ils venaient dans les villes, les enfants passaient les auditions et certains d’entre eux obtenaient des rôles. C’est comme ça que j’ai été infecté, quand j’étais juste un jeune enfant dans ma ville natale qui soutenait beaucoup les artistes. Du coup j’ai grandi en faisant du théâtre communautaire. A 16 ans, ma cousine Valery qui travaillait dans le cinéma m’a présenté à un directeur de casting dans le Minnesota. Il était très sympa et c’est par lui que j’ai obtenu le rôle dans « Princesse malgré elle ». Puis j’ai rencontré Nancy, ma manager. Et j’ai juste été très chanceux. Garry Marshall le réalisateur m’a donné ma chance. C’est juste beaucoup de chance et de gens ayant été gentils. Et peut-être un peu de talent quelque part, en cours de route.

Si je ne me trompe, vous jouiez de la musique quand vous étiez plus jeune, dans un groupe nommé « Sleeper 7 », en tant que chanteur principal. Est-ce que vous continuez la musique sur votre temps libre ? Et est-ce que vous auriez envie de l’intégrer dans votre vie professionnelle ?

Oui bien sûr. Je joue toujours de la guitare et autres, tout le temps. Et j’enregistre mes propres compos. D’ailleurs, je vis avec l’un de mes amis avec qui j’ai grandi, qui faisait partie du groupe. Donc nous sommes toujours très bons amis, et on fait toujours de la musique ensemble, quand je suis à la maison. Parce que je suis beaucoup à Chicago, lui en Californie. J’ai une maison là-bas et trois de mes amis y vivent. Et il est l’un d’eux, Josh Hewitt. Donc oui nous faisons toujours de la musique. Et sur le tournage de Chicago PD, on chante constamment, on imagine des jingles, etc. Avec Nick Gehlfuss, qui joue dans Chicago Med, on vient justement de jouer une chanson ensemble pour une œuvre caritative, il y six ou sept mois, que Laroyce Hawkins de Chicago PD présentait. Il a aussi chanté d’ailleurs, comme Miranda Ray Mayo de Chicago Fire, elle fait de la musique aussi. Donc on s’amuse beaucoup ensemble, on jam. Jon Seda joue aussi. Je ne sais pas si je le ferai un jour professionnellement mais c’est sûr que j’adore en faire dans ma vie perso.

Je sais que l’acteur Joe Minoso fait de la zumba et ils l’ont intégré un peu dans Chicago Fire donc voudriez-vous intégrer de la musique à Chicago PD ?

Oui, j’imagine. Je l’ai fait par le passé avec d’autres personnages. Mais je ne sais pas si je vois Ruzek être un musicien, je ne sais pas si ça pourrait se faire dans ma tête. Lui jouant de la guitare et écrivant des chansons, ça ne lui ressemble pas trop, ça n’a pas beaucoup de sens pour moi. Mais j’adorerais apporter cela à son personnage si ça venait à avoir du sens.

Nous sommes dans une génération et une époque où les gens ont parfois peur de suivre leurs rêves, prendre des risques et surtout croire en eux. Quand avez-vous pensé que vous pouviez le faire ? Et comment en êtes vous arrivé à vous dire « Je vais le faire, je vais essayer professionnellement » ?

Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à ce qui allait se passer, j’ai juste tenté l’aventure. J’étais juste content d’être là où j’étais, quand j’y étais. Tout ce qui m’est arrivé et continue de m’arriver, c’est toujours une surprise pour moi. Les choses n’ont jamais pas fonctionné comme je le voulais car je n’ai jamais vraiment fait de plans à l’avance. J’ai juste essayé et j’ai eu la chance d’avoir un peu d’aide en chemin. J’aimerais avoir une meilleure réponse mais j’ai juste apprécié. Je fais juste les choses qui me plaisent et j’ai eu la chance que ça fonctionne comme ça s’est passé. Mais je pense que tant que vous êtes heureux, et que vous poursuivez les choses qui vont rendent heureux, je pense que les opportunités vont venir.

Cela fait quatre saisons que vous jouez Adam Ruzek dans Chicago PD, la série est renouvelée pour une cinquième. J’ai l’impression qu’avec le personnage d’Erin Lindsay, on sait beaucoup de choses à propos de son passé, sa famille, etc. Mais à propos d’Adam, on sait juste qu’il a un père quelque part et beaucoup d’ex-fiancées. C’est à peu près tout, voudriez-vous en savoir plus à son propos et jouer plus de choses par rapport à son passé ?

Oui. Je sais que son père et sa mère ont divorcé quand il était jeune. Il a décrit sa mère comme étant un peu folle dans le passé. J’adorerais explorer davantage cette relation. Il n’y a rien que je voudrais plus qu’en savoir plus sur sa vie personnelle. C’est ce que je trouve intéressant dans ce travail. C’est dans les mains des scénaristes, si l’on fait cela ou non. Je croise les doigts. Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait dire à quelqu’un d’autre et que ça influencerait les scénaristes à ce propos, je serai totalement satisfait. J’adorerais vraiment explorer ça un peu plus. Particulièrement la relation avec mon père et ma mère. Je ne sais même pas si il a des frères et sœurs. Je l’imagine fils unique mais je ne sais pas. Parfois ils ont soudainement un frère ou une sœur, et tu te dis « Oh je n’y avais jamais pensé », mais les scénaristes en crée un pour toi.

Pour créer le personnage et le jouer, vous avez dû imaginer des choses comme le fait qu’Adam est enfant unique. Est-ce que vous imaginez parfois un passé pour jouer son présent, vous ne savez pas ce qu’il a vécu donc pour construire le personnage vous imaginez quelque chose ?

Oui, bien sûr. Je sais où il a grandi en ville et je sais que ça peut être un côté assez dur de la ville. Ou pas nécessairement une partie dure de la ville mais plutôt qui endurcit les gens. Il y a un gars qui s’appelle Bryan Louch, c’est notre consultant. C’est un vrai policier de Chicago et il s’assure sur le tournage qu’on s’y prend correctement quand on tient nos armes, quand on passe les portes, etc. C’est lui qui nous dit un peu ce qu’on devrait ressentir dans un moment comme celui-ci, il rend tout réaliste. Et les gens me prennent souvent pour lui, on se ressemble, on pourrait être frères. Je me base sur lui, et je n’avais pas prévu de faire cela mais quand je l’ai rencontré j’ai commencé à créer Adam en fonction de lui, de qui il est. Il a un grand cœur, il est très drôle et c’est un gars génial mais il est aussi très sérieux par rapport à son boulot, il est passionné. Et il a eu des difficultés mais ça n’a pas endommagé son grand cœur, que ce soit sa gentillesse ou juste le fait qu’il a une grande personnalité. C’est le cœur de la série. A vrai dire, la plupart du temps, si j’ai une question je vais le trouver et je lui demande son avis. Et j’utilise son opinion pour l’intégrer dans ce que je fais.

Et en dehors de Chicago PD, je sais que vous avez tourné un film intitulé « The Super », avez-vous d’autres projets ?

Je vais, je l’espère, travailler avec un ami à moi, un réalisateur avec qui j’ai déjà fait un film nommé « Lawless Range », il y a quelques années. Il s’appelle Sean McGinly, ce serait juste un petit rôle car on a pas beaucoup de temps. Mais maintenant, pendant la pause du tournage, je vais aller me promener dans Paris, l’Espagne, le reste de la France avec Jesse Lee Soffer (de Chicago PD). Voyager un peu. Donc pour le moment, mise à part « The Super », rien ne va sortir mais ça va peut-être arriver dans le futur.

🙂 Chicago PD reprend ce mercredi 27 septembre aux Etats-Unis pour sa cinquième saison. Le film « The Super » est en post-production, il n’y a pas de date de sortie annoncée pour le moment mais on y découvrira Patrick dans le rôle de Phil Logan, le personnage principal de ce thriller où un gardien d’immeuble est mêlé aux disparitions mystérieuses des locataires.

Et moi je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une interview de Joe Minoso, l’acteur qui joue Joe Cruz dans Chicago Fire. N’oubliez pas de suivre le blog sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) pour ne pas louper les futurs articles et interviews 🙂

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Série surprise, décevante, fun et impressionnante : Bilan de la saison 16-17 #3

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Lundi 31 juillet 2017

Série surprise, décevante, fun et impressionnante : Bilan de la saison 16-17 #3

Le mois d’août est là, la rentrée approche … Il est donc grand temps de terminer ce bilan des séries cru 2016-2017 qui a été plutôt très bon à mon goût. Troisième et dernier épisode de la saga, dans lequel je vais vous présenter une série qui a été une bonne surprise, une autre très décevante, celle que j’ai trouvé la plus impressionnante et également la plus fun !

 

Après vous avoir parlé des trois séries que j’attendais avec le plus d’impatience (The Great Indoors, Notorious et Frequency) et des trois séries que j’ai préféré cette année (This is us, Pure Genius et Designated Survivor), je ne pouvais pas m’arrêter là et ne pas vous présenter …

La bonne surprise …

Timeless

Début octobre 2016, NBC a lancé Timeless dans une saison de séries 2016-2017 où les voyages dans le passé avaient la cote. Dans cette série d’Eric Kripke (connu pour avoir créé Supernatural) et Shawn Ryan (créateur et producteur de The Shield), on se retrouve avec un trio improbable (une enseignante en histoire, un militaire et un scientifique) qui doit voyager à travers le temps afin d’arrêter un criminel qui tente de modifier certains faits historiques grâce à une machine à remonter le temps volée.

Ce qu’il y a de bien, c’est que cette série est un vrai cours d’histoire, on apprend énormément de choses (et on se rend compte que nos cours d’histoire ont été très pauvres, en plus de tout ce qu’on a oublié depuis qu’on a quitté l’école). Le trio est sympa (pas transcendant non plus, malgré tout le respect que j’ai pour les acteurs qui sont adorables (Abigail Spencer, Matt Lanter et Malcolm Barrett), j’aime beaucoup voir leurs interviews, etc.) mais ça marche plutôt pas mal !

Et on ne s’ennuie pas vu qu’à chaque épisode, on est plongé dans une nouvelle époque avec sa culture, ses codes vestimentaires, ses paysages, etc. On découvre également comment modifier le passé peut avoir des conséquences sur le présent et on voit donc les personnages se retrouver devant des choix horribles : empêcher un terrible événement et par conséquent risquer toutes les choses, bonnes et mauvaises, qui en ont découlé ?

Les 16 épisodes de 42 minutes se laissent regarder très facilement et j’ai bien aimé les cours d’histoire ponctués d’humour (le mélange de personnages contemporains qui se retrouvent des décennies en arrière est plutôt chouette). Un vrai petit plaisir. En plus, Timeless est, sans mauvais jeu de mot, entrée dans l’histoire des séries : la chaîne NBC a tout d’abord annulé le show avant de revenir quelques jours plus tard sur sa décision en avouant avoir fait une erreur (et après avoir observé l’engouement des fans). Une histoire sans précédant qui offre donc une saison 2 !

PS : Le méchant est joué par Goran Višnjić, qui a joué dans Urgences de la saison 6 à la saison 15. Nostalgie bonjour 😀

La grosse déception …

The Good Place

C’est avec cette série que j’ai débuté les nouveautés 2016-2017 et … Quelle tristesse ! Je l’attendais avec légèreté cette série et je pensais qu’elle allait me plaire, sans prise de tête. Le pitch : À sa mort, Eleanor Shellsrop (interprétée par Kristen Bell) se retrouve au Bon Endroit (The Good Place en anglais), là où seules les personnes exceptionnelles aux âmes pures arrivent, les autres étant envoyées au Mauvais endroit. Chaque nouvel arrivant est logé dans une maison idéale, aménagée selon les goûts de l’arrivant, puis fait connaissance avec son âme sœur. Problème, Eleanor n’est pas vraiment une bonne personne et découvre qu’elle a été envoyée au Bon Endroit par erreur.

Ça s’annonçait fun, lumineux et frais … C’est lourd, pas drôle, saoulant. Pourtant, elle a été créé par Michael Schur qui a co-signé Brooklyn Nine-Nine (que j’adore, série très drôle, faudra que je vous en parle). J’ai une règle de trois épisodes quand je débute une série : je ne me fais jamais une opinion trop hâtive, je regarde toujours trois épisodes peu importe si j’ai détesté le premier, même le deuxième. Je trouve que parfois il faut laisser un peu de temps pour planter le décor, présenter les personnages, lancer l’histoire. Et donc un épisode peut s’avérer trop peu pour cela. Plus de trois, ce serait trop par contre, je trouve que trois est un bon nombre.

J’ai donc regardé trois épisodes de « The Good Place » est ce fût horriblement difficile. J’ai trouvé les personnages vides et mal interprétés, l’histoire complètement creuse, l’humour plat … Enfin bon, un gros raté pour moi. J’ai croisé pas mal de gens qui n’aimaient pas non plus, juste une amie à moi qui apprécie. Mais la série a été renouvelée pour une saison 2 par NBC donc aller savoir, si vous vous ennuyez vraiment et que vous voulez comparer votre avis au mien, allez-y ^^

La plus impressionnante …

Westworld

J’imagine que vous en avez entendu parler, cette nouveauté HBO a fait énormément parler d’elle. Débarquée le 2 octobre 2016, ce show de science-fiction vous embarque dans un parc d’attractions futuriste recréant l’univers de l’Ouest américain d’antan. Il est peuplé d’androïdes, appelés « hôtes », réinitialisés à la fin de chaque boucle narrative. Les visiteurs, appelés « invités », peuvent y faire ce qu’ils veulent sans aucune conséquence et donc donner vie à tous leurs fantasmes (le premier étant le meurtre). Mais à la suite d’une mise à jour du programme des androïdes, ils commencent à se souvenir et les dirigeants du parc devront faire face à plusieurs bugs dans leur comportement qui auront des conséquences inattendues.

Co-créée par Jonathan Nolan (le frère de) et Lisa Joy, en plus d’avoir été très attendue de par le simple fait que c’est du HBO (label qualité bonjour!), cette série en jette rien qu’avec son casting : Anthony Hopkins (Hannibal Lecter, entre autres) et Ed Harris (sa filmographie est longue). Mais aussi Evan Rachel Wood qui a crevé l’écran, l’excellente Sidse Babett Knudsen (découverte dans Borgen) et James Marsden (X-Men, 27 robes) pour ne citer qu’eux.

A priori, avant de la débuter, pas du tout ma cam comme on dit. Et après visionnage, toujours pas vraiment ma cam. Mais quelle série !

Hein ? Quoi ? Mais ça n’a aucun sens ce que je vous raconte … Je vous explique !

Je l’ai commencée pour une seule et unique raison : James Marsden est mon acteur préféré. A part ça, la science-fiction est loin de faire partie de ce que j’aime. Mais il n’empêche que Westworld est une bombe : histoire intéressante, cast talentueux, réalisation au top, suspens et surprises au rendez-vous, le visuel et les décors sont excellents. Ce n’est pas une série qu’on regarde quand on est crevé : le rythme est lent, les différents arcs narratifs sont soutenus et intelligemment construits. Parfois, il faut clairement s’accrocher un peu pour suivre.

Et bien que j’ai parfois eu un peu de mal, je n’ai pas pu résister à regarder les 10 épisodes (de 60 minutes et même 90 pour le dernier) car c’est une série impressionnante et de grande qualité. Je suis un peu maso sur les bords … Mais si en plus vous aimez le genre, c’est parfait.

Évidemment, il y a une seconde saison prévue pour le printemps 2018, très attendue. De mon côté, je vous avais dit dans l’article précédent que j’avais très rarement un coup de cœur de fou pour un acteur et que ça m’est arrivé pour deux du cast de Pure Genius et bien c’est arrivé dans Westworld avec Louis Herthum qui joue dans … Un épisode, un seul ! Fou non ? Et pourtant, j’ai espéré le revoir tout au long de la saison, sans succès (ouais alerte spoiler mais pas tant que ça, vous vous en remettrez ^^). Sa prestation était si profonde, juste et touchante ! Et à mon plus grand bonheur, il a été annoncé comme personnage régulier pour la nouvelle saison alors : je suis Joie ! Je me demande si j’avais déjà eu des coups de cœur de ce genre avant cette saison d’ailleurs, faudrait que je réfléchisse. Ce fût une année intéressante 🙂

La plus fun …

No Tomorrow

Celle-là, elle est fraîche, drôle et lumineuse, ce que n’était pas The Good Place quoi. Mais en plus elle est pleine de positivité et le scénario m’a tout de suite parlé parce qu’il me correspond beaucoup. C’est simple, on rencontre Evie, une femme sérieuse à la vie ennuyeuse qui elle, rencontre Xavier par hasard, un jeune homme aventureux qui vit sa vie à fond. Il est persuadé que l’apocalypse approche et quitte à mourir, il a décidé de réaliser tout un tas de souhaits, une fameuse liste de choses à faire avant de mourir, sans avoir à penser aux conséquences. Voilà alors Evie entraînée dans une aventure folle qui va la faire sortir des sentiers battus : s’amuser, vaincre ses peurs, tenter des choses … Les 13 épisodes de 42 minutes diffusés sur la CW donnent le sourire et on les jalouse même un peu beaucoup ces deux personnages principaux décalés ! Parce que bon, même si moi aussi je suis pour tenter des choses et tout ce qui va avec, et que j’ai une liste de choses à faire avant de mourir, je ne pense pas que la civilisation va disparaître dans quelques semaines et du coup mes actes ont des conséquences … On ne peut pas tout se permettre (enfin si au fond mais je vais éviter). Une série bien fun et légère qui divertit et pose finalement la question « Est-ce que la vie est faite de hasards ? ». En plus, elle donne clairement envie de se laisser aller et d’ajouter du piment à notre quotidien !

Pas de seconde saison pour No Tomorrow (c’était destiné vu le titre « Pas de lendemain » …) mais c’est parfait comme ça : plus ça aurait de trop et on a même le droit à une fin car l’annulation a été anticipée. Et cette fin justement est vraiment bien ! Totalement le genre de projet qui vaut la peine sur une saison dès le début.

Voilà qui clôture donc ce bilan des séries 2016-2017 avant les nouveautés de la rentrée. De quoi occuper comme il se doit votre mois d’août ! 😀 Certaines de ces séries vous tentent particulièrement ?

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