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Archives par Tags : cinéma

Lion, un voyage émouvant

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Jeudi 16 mars 2017

Lion, un voyage émouvant

J’avais vaguement entendu parler du film avant d’en voir la bande annonce au cinéma et clairement, les quelques images m’ont donné immédiatement envie. Et je savais déjà que ça allait être une épreuve au niveau des émotions !

Tiré du livre autobiographique « A Long Way Home » de Saroo Brierley (sorti en 2013 en Australie et en 2014 dans le monde), Lion raconte une incroyable histoire vraie. Celle d’un jeune garçon indien nommé Saroo, âgé de 5 ans, qui se retrouve à 1500 km de sa maison après s’être retrouvé malgré lui seul dans un train. Perdu à Calcutta, ne parlant pas la langue (bengali) et forcément rempli d’innocence, il doit erré, se débrouiller, se protéger dans un pays où les enfants disparaissent par milliers chaque année … Après des mois plus que difficiles et alors qu’il espère toujours retrouver sa famille, il est adopté par un couple d’Australiens. 25 années plus tard, il commence à se souvenir de quelques détails et utilise alors une nouvelle technologie pour retrouver son village et ses racines : Google Earth. Une quête qui s’annonce compliquée vu le peu d’informations qu’il possède et l’étendue de son pays d’origine.

Bravo Sunny !

De tous les côtés, on entend que c’est un film avec Dev Patel et Nicole Kidman. Les gros noms c’est toujours vendeurs. Mais du coup, j’étais assez mécontente lorsque je me suis rendue compte dans la salle que plus de la moitié du film repose sur les épaules de Sunny Pawar qui joue Saroo enfant. Il faut donc rendre à César ce qui appartient à César : C’EST UN FILM AVEC SUNNY PAWAR ! Originaire de Mumbai (Bombay, en Inde) et repéré dans une école pour enfants défavorisés, il a été casté à 5 ans, a tourné le film à 6 ans alors qu’il ne parlait pas un mot d’anglais et n’avait jamais joué la comédie.

Sunny Pawar in Lion (2016) Characters: Saroo Brierley © Long Way Home Productions 2015

Pour les parties où il parle la langue de Shakespeare, il a écrit la phonétique de ce qu’il entendait pour pouvoir réciter ses répliques, avec un peu d’aide pour l’écriture. Et pour savoir quelle émotion interpréter, il a développé un langage des signes avec Garth Davis (le réalisateur qui signe ici son premier long-métrage). Impressionnant non ? Encore plus quand on a vu le film et qu’on sait qu’il est tout simplement excellent dans son rôle. Bluffant, surprenant, … J’en suis tombée amoureuse ! C’est fou de voir un tel talent brut si jeune et j’en suis complexée. Je me demande ce que j’aurais réussi à faire à son âge. Et je dois vous avouez que ça ne m’aurait pas dérangé que pendant tout le film il cherche son grand-frère « Gudu ? Gudu ? », il a gagné mon cœur aussi facilement que ça. Oui bon, ça aurait été un peu long et triste peut-être …

Aujourd’hui, il a huit ans, parle bien anglais et me rend encore plus jalouse : il a déclaré mieux comprendre le film maintenant qu’il a grandit, est plus mature et qu’il a eu l’opportunité de rencontrer le vrai Saroo. Il a aussi dit être très content que sa famille ai été respectée pendant tout le projet car il n’aurait pas pu le faire sans eux. Il veut continuer sa carrière d’acteur car faire ce métier est un privilège et il se sent béni, mais il veut tout de même laisser une grande place à son éducation. Et si sa carrière ne va pas plus loin, il souhaite devenir policier dans sa ville. MAIS QUI PARLE AUSSI BIEN À HUIT ANS ?

En plus, comme l’a dit Dev Patel dans une interview : « Il a même rencontré deux présidents ! » Que d’aventures pour un enfant.

Et les autres !

Bien sûr, les autres ne sont pas en reste et bien qu’ils soient un brin moins mignons à croquer, on ne peut pas nier que le casting est au top. On retrouve une Nicole Kidman touchante, on croise David Wenham (Seigneur des anneaux, 300) ou encore Rooney Mara (Millénium). Et évidemment : Dev Patel, qui signe encore une fois une super prestation. Il voulait absolument le rôle et est venu le chercher lui-même auprès de l’équipe du film qui lui a donné du fil à retordre avant de lui donner le rôle. Quand on veut, souvent on peut. Huit mois de préparation ont été nécessaire pour qu’il interprète au mieux Saroo ; de quoi faire un régime alimentaire strict, du sport pour développer sa musculature, adopter un accent australien et se laisser pousser la barbe.

Sunny Pawar and Dev Patel onstage during the 74th Annual Golden Globe Awards at The Beverly Hilton Hotel on January 8, 2017 in Beverly Hills, California. (Photo by Paul Drinkwater/NBCUniversal via Getty Images)

Même la musique du film est réussie, on y retrouve notamment Sia pour la bande originale avec sa chanson « Never give up » qu’elle a écrite exprès pour le film (ce qui se ressent avec l’influence indienne non dissimulée).

Deux heures précieuses

En général, quand on regarde sa montre dans une salle de cinéma c’est parce qu’on s’ennuie. Moi je l’ai regardé parce que j’avais peur que ça se finisse, je voulais vérifier qu’il restait du temps. Si je ne me trompe, c’est la première fois que je faisais ça. Quel film ♥

Quatre ans ont été nécessaires pour concrétiser ce petit bijou et ça en valait la peine. Outre l’histoire émouvante, et les deux acteurs (Sunny et Dev) qui prêtent parfaitement leurs traits au personnage principal, Lion nous montre la réalité d’une partie du monde qu’on connaît moins. Je n’ai jamais eu besoin d’un film pour me rappeler qu’on est pas mal lotis chez nous, mais j’aime toujours autant les petites piqûres de rappel. Les enfants n’ont pas accès à l’éducation faute d’argent, ils travaillent pour essayer de récolter des sommes dérisoires, les conditions de vie sont difficiles, les maisons précaires … Et les petits s’amusent d’un rien, gambadent autant que possible, profitent d’une gorgée de lait si précieuse, personne ne se plaint et leurs sourires sont des vrais rayons de soleil. Quand chez nous les petits rêvent déjà d’une tablette et d’un smartphone, eux regardent avec envie des Jalebi (un dessert indien populaire) qui ont un rôle significatif d’ailleurs (et il faut absolument que je goûte ça!)

C’est aussi une fenêtre intéressante sur les différences culturelles, notamment lorsque Saroo est perdu dans la gare de Calcutta et cherche de l’aide en vain. Il est difficile d’imaginer qu’on traiterait de la sorte un enfant seul dans une gare française et pourtant, c’est monnaie courante là-bas. J’ai un ami du Bengladesh qui connaît du coup bien la région et son fonctionnement, j’ai beaucoup discuté du film avec lui et c’est vraiment intéressant de voir un film qui permet ce genre de discutions.

Esthétiquement, le film est beau. Et la quête d’identité du personnage à l’âge adulte est très prenante. On s’est tous déjà posé des questions sur nous-même alors que l’on sait qui l’on est et d’où l’on vient. S’imaginer ignorer tout de son passé et se rendre compte qu’on a une famille quelque part qui nous cherche peut-être … L’adoption est aussi un thème brillamment aborder, avec sa beauté et ses difficultés. Et de sublimes paroles prononcées par Sue Brierley (jouée par Nicole Kidman).

Vers la fin, il y a une scène où j’ai littéralement retenu mon souffle (j’ai des poumons de fou qui me permettent de faire des pauses tranquillement, je suis un peu pourvue de supers pouvoirs, il faut que vous le sachiez). Un suspens intense et savoureux, qui mélange des souvenirs du passé avec le présent à la perfection. Au bout des deux heures, ça devenait dur, je peinais à retenir des petites gouttelettes de larmes et je suis sortie de la salle le sourire aux lèvres, avec cette joie au fond de moi qui caractérise une séance de cinéma plus que réussie avec un film excellent et ce bonheur que peut procurer la culture. Celle-là même qui nous divertit, nous nourrit l’esprit, nous offre des images fortes et des histoires touchantes, nous donne la pêche, nous met du baume au cœur … (ou nous déçoit, certes, ça arrive aussi).

Encore besoin d’être convaincu(e) ?

Six nominations aux Oscars, cinq aux British Academy Film Awards (et deux victoires : « Best supporting actor » pour Dev Patel et « Best adapted screenplay »). Un budget de production de 12 million de dollars et un succès qui en valait déjà 103 million le 5 mars dernier (et ce n’est pas fini, il est toujours à l’affiche!) Et il faut savoir que le film est porté par deux producteurs australiens car de nombreuses boîtes de production américaines ont refusé de s’associer au projet car l’équipe du film n’a pas voulu déplacer l’intrigue aux Etats-Unis et ce genre d’histoires ça m’enchante toujours : prouver à ces gens qu’ils ont eu tord ! (Il faudrait que les Américains se rendent compte que la vie existe ailleurs qu’en Amérique et qu’on peut être transporté dans une histoire et s’identifier à des personnages même si ça se passe en dehors de leurs frontières …)

Foncez le voir si vous en avez l’occasion, il en vaut grandement la peine. Quant à moi, je suis pressée de revoir Sunny (qui méritait un Oscar pour son travail franchement, injustice haha), il apparaîtra dans « Love Sonia » aux côtés de Demi Moore qui sortira courant de l’année. Ainsi que les futurs projets de Dev Patel, qui choisit toujours ses rôles méticuleusement, dont le film Hotel Mumbai qu’il a tourné avec (notamment) Jason Isaacs (Lucius dans Harry Potter, entre autres) et qui raconte l’histoire vraie des attaques terroristes qui se sont déroulées à Bombay en novembre 2008.

 

 

 

 

 

 

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Je suis allée dans un monde magique …

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Jeudi 2 avril 2015

Je suis allée dans un monde magique …

Ou plutôt à l’exposition Harry Potter qui vient de débarquer à Paris … Mais c’est semblable car quand vous passez les portes de la cité du Cinéma : vous pénétrez dans l’univers magique de la saga !

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Avant de vous raconter mon périple, je tiens à préciser que toutes les photos de cet article m’appartiennent, elles ont été prises avec amour grâce à mon petit appareil photos pourri qui ne rajeunit pas. Par respect pour lui (et pour moi), merci de ne pas les diffuser. Pour les voir en taille réelle, il suffit de cliquer dessus 😉

 





 

Un, deux, trois … ACTION !

11h pile, j’entre dans le bâtiment situé à Saint-Denis (Paris, France). C’est l’heure de rendez-vous fixé pour les journalistes de presse écrite. D’autres confrères de l’audiovisuel s’activent déjà pour leurs interviews avec caméra et micro. De notre côté, nous auront le droit à une conférence de presse sur les coups de midi, bien que l’attachée de presse me prévient « On commencera avec du retard ». On me remet le programme officiel de l’exposition ainsi que le dossier de presse et me voilà prête pour un voyage à Poudlard.

 

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Les premiers pas tant attendus …

Cela fait quelques mois maintenant que la grande et bonne nouvelle a été annoncée : après un passage par treize villes et deux premiers arrêts pour une tournée européenne, c’est au tour de la capitale française d’accueillir l’exposition Harry Potter, consacrée aux décors de la saga (littéraire et cinématographique) Harry Potter. Elle prend place dans les plateaux huit et neuf de la Cité du Cinéma, un vrai lieu de tournage : choix atypique donc. C’est avec joie que je pousse les portes (bon … j’avoue, elles étaient ouvertes), dernier rempart avant d’intégrer Poudlard, malheureusement de façon provisoire.

 


 

Le choix du chapeau …

Même si nous n’avons pas reçu de lettre, nous avons donc le droit de faire partie des élèves. Il faut donc choisir sa maison … ou plutôt laisser le chapeau faire son boulot ! Tout débute en effet par le choix de celui-ci, une étape importante qui va nous définir en tant que magicien en herbe. Une demoiselle demande à la personne si elle a une maison préférée, il faut s’installer, le chapeau atteri sur notre tête et … Magie, on obtient la maison qu’on aime ! (Comment ça c’est truqué?) J’entre alors dans une grande salle pour me retrouver face à huit écrans qui me replongent dans les films à la vitesse de l’éclair. L’émotion s’amplifie … Il est temps de découvrir tous les décors, qui commencent avec le Poudlard Express.

 




 

C’est l’heure de la sieste

L’aventure ne fait que commencer et je ne suis pas pas encore épuisé, mais c’est dans le dortoir que je débarque, en passant bien sûr par les légendaires … peintures, qui y donnent l’accès. La Grosse Dame, pleine d’humour et aux cordes vocales en pleine santé, me souhaite la bienvenue à sa manière. Le lit d’Harry, celui de Ron, leurs vêtements, l’oeuf d’or et leurs affaires. On y trouve même une tenue de Luna Lovegood (et ses lorgnospectres), une autre de Neville Londubat, sans oublier Hermione (et son sac en perles qu’elle enchante avec un sortilège). Quelques autres objets finissent de me noyer complètement dans l’univers de ces jeunes sorciers dont la baguette et les lunettes d’Harry, la carte du Maraudeur ou encore les chaussures de ville portées par Neville pour s’entrainer à danser pour le bal de Noël dans « Harry Potter et la Coupe de feu ». Si vous avez lu mes articles sur la convention Harry Potter « Welcome to the magic school » qui a eu lieu en janvier dernier (Si votre réponse est non, vous pouvez y remédier en cliquant ici), vous vous doutez que je suis restée devant cette pièce de l’exposition un moment …

 







 

Rentrée scolaire !

La balade continue dans les salles de classes. Mince, je n’ai pas mon cartable. Fort heureusement, j’ai de quoi écrire, je suis sauvée. Botanique, défense contre les forces du mal : tout y est ! Comme tout au long de l’exposition, on retrouve les costumes portés par les acteurs ainsi que leurs baguettes. Je croise le panneau d’affichage de Gryffondor, la garde-robe de l’épouvantard, toutes les affaires du Professeur Lockhart, les feuilles d’examen du B.U.S.E. (Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire), le livre de potions du prince de Sang-Mêlé, Buck l’hippogriffe et même des Mandragores qu’on peut déterrer (vos oreilles s’en souviendront, faites-moi confiance).

 














 

 

Avis aux sportifs

Le match de Quidditch va bientôt commencer, juste le temps d’admirer les sept tenues de ce sport international, né grâce à J.K.Rowling, et nous y passons tous : nos talents sont mis à l’épreuve et je suis plutôt nulle avec un souafle à la main. Heureusement, je suis loin d’être la seule. A côté de cet instant jeu divertissant, on découvre les Nimbus 2000 d’Harry et Drago, parmis d’autres objets dont les coupes décernées durant la Coupe du Monde.

 





 

Vite, allons nous reposer !

Epuisée par mes efforts (je ne suis qu’une Moldu sans pouvoir), je me dirige vers la hutte d’Hagrid. A l’entrée, je fais la connaissance de Buck (vraiment sympa cette hippogriffe!) et découvre les tenues des trois personnages principaux lorsqu’ils sauvent l’animal (entre autres actes d’héroïsme, comme la gifle d’Hermione à Drago qui reste dans les mémoires). A l’intérieur, c’est cosy et chaleureux. Le petit feu m’apaise, les imposants vêtements d’Hagrid m’impressionnent, le « monstrueux » livre des monstres ne me met pas en confiance (heureusement, il est derrière une vitre) mais les œufs de dragon en éclosion me réconfortent. Quelle ambiance, c’est le pied !

 




 

Promenons-nous dans les bois, avant que AAH !!

Je n’ai pas envie de m’en aller mais pourtant, je n’ai pas le choix : il faut que j’entre dans la forêt interdite. Il fait noir et bien que ma première rencontre s’est superbement bien passée (je me suis tapé la discut’ avec le bébé Sombral, ami de Luna Lovegood, aperçu dans « Harry Potter et l’Ordre du Phénix », il vous passe le bonjour), ça dégénère quand le Centaure arrive devant moi et surtout quand AAAAAAAAAAAAAAAAAAH, l’Acromentule plus vraie que nature ! Je veux fuir mais le Magyar à pointes arrive. Le cauchemar, ils font tous flipper !

 



 

Sauvée par la conférence !

Heureusement, on nous appelle pour la conférence de presse. Je m’empresse donc de rebrousser chemin pour aller rencontrer James et Oliver Phelps qui incarnent Fred et Georges Weasley. Mais aussi Miraphora Mina et Eduardo Lima (connus sous le nom de MinaLima), qui ont créé l’identité visuelle et graphique des films. A leurs côtés, Robin Stapley (président adjoint design et création, GES) ainsi que Jesse Phillips, directeur marketing de l’exposition. Une rencontre très intéressante qui a duré une demie heure, dont je vous révélerais tous les secrets (avec photos et vidéos) dans le prochain article 🙂 [MAJ : Retrouvez l’article ici]

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Je n’ai rien fait moi monsieur, épargnez-moi, s’il vous plaît …

Je pars reprendre mon aventure là où elle s’était arrêtée : aux portes des forces du mal. La salle la plus sombre, où j’étais ravie que ces personnages ne soient pas animés. Bien que les vêtements de l’un d’eux vacillaient, un détail qui apporte pourtant tout son charme à l’ambiance de la pièce. On y trouve notamment la statue de l’ange de la mort (impressionnante), les baguettes de Narcissa Malefoy, Bellatrix Lestrange, Lord Voldemort et Drago Malefoy. En quittant, je jette un dernier regards à ces superbes mais effrayants décors … Ce n’est que du bonheur !

 




 

Nouveauté parisienne

Après un couloir sombre ponctué d’affiches WANTED en tous genre, je tombe nez à nez avec Kreattur, l’elfe de maison de la famille Black. Il est plutôt bien entouré : le journal de Tom Jedusor et le crochet du Basilic, la coupe de cristal, le médaillon de Salazar Serpentard, le diadème de Rowena Serdaigle, la coupe d’Helga Poufsouffle, la pierre philosophale ou encore la clé volante. Sans oublier que vous pourrez sympathiser avec un détraqueur charmant (hum …) ou un Colin Crivey pétrifié, au choix. Et ce n’est qu’une liste non-exhaustive. En plus, les Français ont de la chance, ils accueillent une nouveauté : des pièces de l’échiquier géant !

 





 

La bataille finale …

Elle a marqué nos esprits, impossible de ne pas lui réserver une petite place dans toutes ces pièces de collection. L’épée de Godric Gryffondor et les tenues des trois personnages principaux ensanglées ainsi que les vêtements de Neville … C’est comme si on redécouvrait ce magnifique dénouement dans nos têtes, juste avant de passer devant les couleurs des différentes maisons et les décrets d’éducation pour se retrouver devant le clou du spectacle, la superbe Grande Salle.

 




 

Et pour terminer, je suis allée au bal !

Pour le coup, on ne peut pas dire qu’on s’y croirait. Mais le décor reste impressionnant. Les somptueuses tenues du bal de Noël (enfin, somptueuses … si on ignore celle de Ron, bien sûr), des bougies suspendues qui semblent voler, les « statues » sur les murs, la Gazette du Sorcier, les boîtes à flemme, les carnets et plumes de Rita Skeeter ainsi que son livre « Vie et mensonges d’Albus Dumbledore », le déluminateur, la pierre de résurection, le coffre de la Coupe de feu, la cape d’invisibilité, etc. J’ai déambulé d’un objet à l’autre, émerveillée. Avant de m’arrêter devant la beauté de Fumseck (le phénix d’Albus Dumbledore) et d’essayer de repartir avec l’adorable Dobby que j’aimerais toujours adopter ! Le panneau « Sortie définitive » me réveille, m’extirpe de ce joli rêve au milieu des décors de cette grande saga qui ne prend toujours pas une ride avec le temps.

 

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J’achète quoi à la boutique ?

Pas toujours évident de prévoir un budget, surtout si vous êtes fans et que vous craigniez de craquer pour … TOUT. Pas de panique, je suis là pour vous aider. Voici tout ce que vous pouvez retrouver à la boutique : des bonbons Jelly Slugs (5 euros les 59 grammes) ou Bertie Botts (les fameux bonbons bizarres qui peuvent avoir le goût du vomis, pour 5 euros le paquet), une marionnette d’Hedwige qui émet du son (39 euros), huit cartes postales (10 euros), un petit paquet de chocogrenouilles (5 euros), l’écharpe de la maison de votre choix (22 euros), un magnet de la maison de votre choix (8 euros), une casquette (16 euros), un pull (40 euros), une baguette du personnage de votre choix (43 euros), un tee-shirt de style « Wanted » (25 euros), les Cds des musiques des films (10 euros/pièce), les lunettes d’Harry (10 euros), un stylo bille en forme de baguette d’Harry ou Dumbledore accompagné d’un marque page (18 euros), une tasse (trois modèles : « Dobby is a free elf », « MUGGLE », « Harry Potter The Exhibition ». 15 euros), une affiche (voir photos, 13,50 euros), la carte Maraudeur (37,50 euros), une boite de cinq badges (pour toutes les maisons + Poudlard, 25 euros), un marque page (6,50 euros), un ensemble plume + encre (40 euros), un stylo au design particulier et à l’éffigie de la maison de votre choix (28 euros), une collection de pièces de monnaie Gringott (45 euros), un cadre photo aux couleurs de la maison de votre choix (70 euros), le collier retourneur de temps (67,50 euros), la collection des baguettes de l’armée Dumbledore (190 euros), un cahier rouge réalisé par MinaLima (26,50 euros), ensembe de vingt cartes postales Poudlard OU Weasley (19,50 euros), impression souvenir de l’exposition HP à Paris réalisée pour l’occasion par MinaLima (99 euros), un carnet de pages blanches (14 euros) une peluche Pigmy Puff (20 euros), la cravate (de la maison de votre choix, 20 euros),  le bonnet (de la maison de votre choix, 15 euros), un paquet de quatre autocollants (un de chaque maison, 6,50 euros) et le porte clé Hedwige (5,50 euros). Je n’ai rien acheté, mais comme j’y retourne ce samedi je ne promets rien …

 











 

A votre arrivée, vous ferez une photo sur fond verre afin qu’à la fin du parcours, vous puissez choisir votre décor parmis les six modèles proposés (voir photos). Pour les prix : 18 euros/pièce, 30 euros pour deux et 42 euros pour les 6 (vous recevrez également les formats numériques pour l’achat de la dernière option)

 



 

Quelle journée !

Après ce passage en boutique, j’ai refais l’exposition à l’envers (ça a du bon une journée privée, j’ai savouré) et comme les heures s’étaient écoulées très vite, tous les journalistes avaient déjà regagnés leurs rédactions. J’avais pris ma journée et bouclé tout mon travail en avance, je pouvais flâner. Il me restait un peu de temps avant de devoir laisser la place aux bloggeurs pour leur visite en avant-première prévue à 17h, alors j’ai pris mon temps. Dans le cocon d’Hagrid, il y a son énorme fauteuil sur lequel on peut s’asseoir. Mes pieds ne touchaient pas le sol et j’étais seule dans cette cabane mythique, confortablement installée. Je me suis dit « WAW, c’est incroyable. Les Potterheads vont adorer ! »

 



 

Je suis rentrée chez moi avec mon dossier de presse, un flyer de l’expo et surtout : le programme de l’expo qu’on trouve dans la boutique au prix de 20 euros. Il contient des images des films, des photos de l’exposition, des citations ainsi que diverses informations sur la saga. Je ne dis pas qu’on y apprend quelque chose si on est fan mais il n’est pas mal du tout, un bon souvenir à ramener chez soi. A l’intérieur, on trouve également sur une feuille « à part » la lettre envoyée à Harry Potter pour lui annoncer qu’il intègre Poudlard, imprimée sur un joli papier. On a presque l’impression d’avoir en main un objet rare.

 




 

En petit bonus, j’ai de quoi m’endormir avec les yeux toujours rempli d’étoiles et sourire en regardant mes autographes des jumeaux Phelps qui sont super sympas ! C’est ce qui s’appelle une sacrée belle journée …

 


 

INFORMATIONS PRATIQUES

Comment se rendre à l’expo ?

Impossible de se perdre, en tous les cas pas en métro. Il faut prendre la ligne 13 en direction de Saint-Denis et s’arrêter à l’arrêt Carrefour Pleyel. A la station, prenez la sortie numéro deux. Il suffira de faire quelques pas droit devant vous et de tourner « Allée de Seine », sur votre gauche. Vous y verrez des panneaux vous indiquant l’exposition. Il suffit de toute façon d’aller tout droit 😉

En bus, le numéro 139 vous dépose juste devant, à l’arrêt Rue Ampère. En voiture, il faut prendre l’A1/A86, suivre la rue du Landy. Puis la rue Saint-Denis.

Combien ça coûte ?

Au plein tarif, 19,99 euros (20 euros ça aurait été trop cher!). Les enfants de moins de 4 ans ne payent pas, et en dessous de 14 ans il faudra débourser 14,99 euros. Si vous venez en famille (2 adultes + 2 enfants), prenez le pack famille à 65 euros. Et si vous visitez l’expo un mardi, bonne idée car c’est tarif réduit : 16,99 euros à condition que ce ne soit pas un jour férié. Sachez également que pour faire la visite avec un audioguide, il faudra débourser cinq euros supplémentaires (il donne des petites anecdotes et infos insolites ainsi que des interventions des professionnels ayant travaillé sur les films).

Vous pouvez acheter vos billets sur place mais il est vivement conseillé de réserver à l’avance sur le site www.harrypotterlexposition.fr

Je peux y aller quand ?

De 10h30 à 19h30 en semaine. Durant les week-ends, les vacances et les jours fériés, les portes s’ouvrent à 9h30 et se ferment à 20h. Et il y a une nocturne les premiers vendredis du mois jusqu’à 21h30.

L’exposition sera ouverte au public dès ce samedi 4 avril et tirera sa révérence dans l’Hexagone, pour aller voir d’autres paysages, le 6 septembre 2015.

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