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J’ai lu « Not that kind of girl » de Lena Dunham

Lundi 17 novembre 2014

J’ai lu « Not that kind of girl » de Lena Dunham

Lena Denham, elle est surtout connue pour la série Girls dont elle est créatrice, scénariste, actrice, réalisatrice et productrice (Seulement ?) Quand celle-ci a débuté, je n’y ai pas prêté attention car il ne me semblait pas que cette nouveauté puisse me plaire. Mais les médias ont commencé à ne parler que d’elle, vanter les messages, actrices et histoires de cette série diffusée sur la chaîne américaine HBO (Que j’admire pourtant poour la plupart de ses incroyables séries). Et puis les célébrités aussi, acteurs ou chanteuses, louaient la qualité de ce show. J’ai donc décidé de me lancer, de regarder les premiers épisodes. Il faut savoir que poour une série, lorsque j’en commence une nouvelle, j’ai une règle qui lui donne sa chance avec trois épisodes. Quand je n’aime pas le premier épisode, je persévère jusqu’au troisième pour être sûre que je n’y trouve pas mon compte et qu’elle n’est définitivement pas pour moi. Dès le premier épisode, j’ai tout de même bien senti qu’il y avait peu de chance pour qu’entre Girls et moi, ce soit une belle et grande histoire d’amour. J’ai regardé les trois premiers épisodes et j’ai abandonné à jamais. Des amis avec qui j’en avais discuté m’ont demandé mon avis et tout ce que je savais leur dire c’était « Vulgaire, bizarre, pas accrocheur ». Devant mon écran, j’étais dépitée devant les scènes grotesques du coup, ça a eu l’effet un peu inverse, mes potes ont voulu regarder aussi pour voir ce qui pouvait bien me donner cette impression. Et mes trois connaissances (Je n’ai aucune admiration pour le chiffre trois, je tiens à le préciser) ont eu la même opinion que moi.

Malgré tout, quand j’ai appris que Lea Dunham sortait son premier livre, j’étais curieuse. Cette jeune femme est reconnue et appréciée par de nombreux grands noms, considérée comme la « voix d’une génération » et elle fait partie du classement des 100 personnes les plus influentes du monde dressée par le Times. Je me suis dit qu’il est probable que ce soit moi qui doit soit bizarre de ne pas aimer son œuvre la plus réputée. Me voilà donc avec « Not that kind of girl (antiguide à l’usage des filles d’aujourd’hui) » dans les mains, prête à découvrir l’autobiographie de Lea, à la destinée plutôt incroyable, soyons honnêtes.

9782714456472 (1)

Une autobiographie si jeune ?

C’est vrai que c’est un peu étonnant, elle n’a que 28 ans tout de même. Mais vu son succès mondial et la reconnaissance de son travail et de son talent autant par le public que la critique, l’éditeur américain Random House a décidé de lui commander une autobiographie en octobre 2012 pour la modique somme de 3,5 millions de dollars. On comprend pourquoi même avant d’atteindre la trentaine, elle a accepté d’écrire ou ouvrage sur sa vie. C’est ainsi qu’est né « Not that kind of girl, a young woman tells you what she’s learned » dont la deuxième partie a été traduite en français par « Antiguide à l’usage des filles d’aujourd’hui » alors qu’au mot à mot, on aurait dû dire « Une jeune femme vous raconte ce qu’elle a apprit ».

Ses échecs et sa solitude

315 pages où elle parle de ses premières expériences sexuelles, ses échecs, ses souffrances, ses complexes, comment elle s’est construite et sa grande solitude. Plutôt négatif à priori mais à travers ces expériences plutôt sombres, racontées sans langue de bois, c’est le récit de son parcours dans lequel de nombreuses jeunes filles peuvent peut-être se retrouver, dans certaines parties du moins. Dans toutes ces difficultés contées, on ressent ce qui l’a amenée là où elle est, son envie perpétuelle de gagner de la confiance en soi, l’apprentissage de la vie (loin d’être rose) et son envie d’avancer. Comme le nom de sa série et comme l’indique clairement le titre, son livre vise le public féminin. J’aurais même tendance à dire qu’il convient aux jeunes filles, qui débutent dans la vie et se posent de nombreuses questions. Et même si certaines des expériences de vie qu’elle raconte peuvent inspirer, rassurer ou aider des lectrices, le livre est dans l’ensemble, selon moi, très décevant. Les fans apprécieront sûrement pour en apprendre plus sur la personnalité de Lea Dunham et sa vie, mais pour les autres, le livre ne semble pas indispensable à vos bibliothèques.

Léger et peu intéressant

Un peu trop de vulgarité, un style léger, des récits pas souvent passionnants, beaucoup de répétitions qui nous donnent l’impression de relire certains passages pour la énième fois. J’aime son idée de sincérité et sa façon de parler avec un côté très vrai qui donnent un chapitre sur ses règles et de (trop) nombreuses allusions à ses premières fois qui ont le mérite d’être très loin des clichés ultra romantiques des films hollywoodiens (et donc loin de la réalité). Mais le livre est plus lourd à lire qu’intéressant et vu les attentes qui entouraient l’arrivée de l’autobiographie de cette personnalité particulière et talentueuse, on ne peut qu’être déçues. Je dois même avouer, qu’en toute sincérité, j’ai très rapidement commencé à lire en diagonal tellement j’avais du mal à lire. Au moment de refermer « Not that kind of girl », tout comme pour la série, je me suis demandée si c’était moi qui avait définitivement un problème avec l’univers Dunham mais j’ai été réconforté par les différentes critiques négatives que j’ai trouvé sur la Toile. Je ne suis pas donc pas la seule, ouff !

Ça aurait été trop simple de vous parler d’un livre que j’ai adoré pour ma première critique de livre sur ce blog, donc autant faire les choses différemment 😉

1 Commentaire

  • Perrine (@pernelle_)
    25 novembre 2014 à 22 h 57 min

    J’ai pensé exactement la même chose que toi à propos de la série, je n’ai vraiment pas aimé. Mais ça ne me donnait pas du tout envie de lire son livre, contrairement à toi 😉 Ta critique me conforte dans mon idée, je ne lirais jamais son livre ! Merci :p

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