Mimelia DC
  • Accueil
  • A l’écran
  • Musique
  • Livres
  • Culture
  • Lifestyle
  • Cosmétiques
  • Autres
  • À propos

Archives mensuelles: août 2015

Qui se cache derrière Amelia Shepherd ?

Tweet

Mercredi 19 août 2015

Qui se cache derrière Amelia Shepherd ?

Son avis sur la mort de Derek Shepherd, la suite de la série, la vie d’actrice, le téléchargement illégal ou encore les voyages, Caterina Scorsone (alias Amelia Shepherd dans Grey’s Anatomy) nous dit tout !

 

Une

 

Après les rencontres avec l’actrice Sarah Drew et l’acteur Jason George, nouveau retour en arrière : on se replonge dans ces deux magnifiques journées de convention sur la série Grey’s Anatomy (la GreysCon, dont je vous ai parlé ici) et on part à la découverte de Caterina Scorsone qui interprète Amelia Shepherd dans la série médicale. La talentueuse canadienne a enchainé de nombreux téléfilms et pas mal d’apparitions dans des séries télévisées avant de vraiment se faire une place grâce à la série « Missing » de 2003 à 2006 puis « Private Practice » (le spinn-off de Grey’s Anatomy) en interprétant le personnage d’Amelia Shepherd durant trois ans et demi et pas moins de 62 épisodes. Quand la série tire sa révérence en 2013 après six saisons, c’est avec naturel qu’on la retrouve quelques mois plus tard du côté de l’ainé : Grey’s Anatomy, où elle intègre l’équipe et rejoint donc son frère fictionnel, Derek Shepherd.

Dès sa première apparition, j’étais là, fidèle au poste devant Private Practice et Grey’s Anatomy. Son rôle poignant d’une accro à l’alcool, puis à la drogue n’est pas anodin, son histoire est prenante, touchante. Certes on se dit qu’elle enchaîne vraiment les galères et les épreuves très difficiles cette pauvre Amélia, mais l’actrice le joue avec tellement de talent et de sincérité, qu’on en oublie que oui, c’est une série et que si elle est heureuse trois épisodes ça va lasser des gens. Elle intègre comme les autres, notre petite famille et on s’y attache pour la retrouver chaque semaine avec beaucoup de plaisir. Son personnage, cette actrice, j’étais déjà conquise avant de partir à sa rencontre. Pourtant, j’avais l’impression qu’elle allait être froide. Et le pire, c’est que je ne peux pas vous expliquer pourquoi. Je n’ai aucun fait antérieur, aucun tweet, rien … Aucune explication à vous donner sur le « pourquoi je pensais que ».

Difficile de dire que Caterina était en fait la plus sympa, tellement les guests ont tous été exceptionnels. Mais … j’ai quand même envie de le dire ! Et là encore, je n’ai rien à vous confier pour le « pourquoi je pense que ». Sarah Drew, Kelly McCreary, Jason George, Jerrika Hinton, Joe Adler, … Tous des personnes adorables, drôles, accessibles … Mais Caterina avait ce sourire, qu’on sent si sincère. Elle avait ces attentions, ces petits gestes de la main, ces « Vous allez bien ? » Caterina avait cette attitude qui fait que, même si vous la détestiez avant de venir, vous êtes reparti conquis. Caterina Scorsone, qui a beaucoup rit et nous a beaucoup fait rire, a donc tout pour elle : une personnalité pétillante, un talent d’actrice indéniable, une simplicité qui la rend magnifique … Et des réponses aux questions très intéressantes. Je vous invite donc à la découvrir un peu, et prendre connaissance de ce qui s’est dit lors des deux meetings qu’elle a donné durant la convention. Les questions sont dans l’ordre, il est donc possible qu’on passe d’un sujet à l’autre, qu’on revienne sur le premier un peu plus loin, etc.

 

Comment c’était de travailler avec Kate Walsh ? (alias Addison Montgomery dans Grey’s Anatomy et Private Practice)

Super ! On est toujours de très bonnes amies. Elle est l’une des personnes les plus drôles que j’ai rencontré, elle est vraiment hilarante. Donc c’était toujours très drôle.

Si vous deviez jouer le rôle d’une autre actrice de Grey’s Anatomy lequel choisiriez-vous ?

C’est intéressant. Shonda écrit le personnage puis elle engage un acteur et là il y a une sorte de danse. Ce que l’acteur apporte au personnage et au rôle, influence vraiment la manière dont ça évolue. Donc c’est très difficile d’imaginer jouer un autre personnage. Mais ce serait un super challenge car tous les personnages sont intéressants. Je peux choisir un homme ? Une femme ? April ça pourrait être bien car elle est très différente d’Amelia. Et un homme ce serait intéressant de jouer le rôle d’Owen. Mais je ne sais pas vraiment …

Dans ta carrière, qu’est-ce qui t’a le plus plu : être dans la police dans Missing ou un docteur dans Private Practice et Grey’s Anatomy ?

L’hôpital ! Missing est une série qui a été un challenge pour moi. Car l’un des points positifs de Grey’s Anatomy c’est que le cast est tellement grand, que vous vous donnez à fond pour vos scènes qui sont très prenantes et après c’est au tour de quelqu’un d’autre donc vous pouvez dormir, vous préparer pour la suite, voir votre famille, vos amis, … Avoir une vie, en quelque sorte. Dans Missing, j’étais dans toutes les scènes. Et puis, quand vous jouez un officier de police, il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour le jeu d’acteur car les gens intéressants sont toujours les victimes ou les membres des familles des personnes disparues. Mon personnage a eu quelques quelques scènes de sa vie personnelle, avec son frère notamment. Mais très peu. Donc tout ce que tu as à dire c’est « Où étiez-vous jeudi à deux heures ? » J’exprime plus mon potentiel d’actrice dans Grey’s Anatomy. C’était moins intéressant, pour moi, d’avancer dans une procédure policière que dans la manière de faire de Shonda. Car tous les shows médicaux ne sont pas comme ça mais dans les siens, les vies des personnages sont bien présentes. Et oui, tu as plus de temps pour te reposer car tu n’es pas dans toutes les scènes ! De plus on était quatre pour Missing, et sur le tournage d’une série on passe tout notre temps ensemble. Ici on est a moins 15 ou 16, donc ça fait plus d’amis.

Un superbe sourire!

Pour les voir en taille réelle, il suffit de cliquer dessus 😉

Merci de ne pas utiliser ces photos sans l’accord des auteurs,

mentionnés sur chaque cliché.

Les voyages ont une importance particulière pour vous, quel est l’endroit où vous avez préféré aller ?

Ça dépend car ça change avec mon évolution personnelle. J’aime vraiment la France en fait. Je suis venue ici de nombreuses fois, à des moments différents dans ma vie. Et c’était différent à chaque fois, car j’étais différente à chaque fois. J’ai passé du temps dans les Pyrénées, et j’ai beaucoup aimé. Et dans le Sud aussi, tout comme à Paris. J’adore l’Ecosse aussi et l’Islande. C’est difficile car c’est tellement différent. Tout comme les personnages, ils sont tous tellement variés que c’est impossible de choisir. Quand on se retrouve dans un endroit similaire à notre personnalité ou au contraire totalement différent, ça nous apprend des choses sur nous-mêmes.

Et avez-vous déjà été dans les Baltiques ?

Voyons voir … Je suis allée en Serbie. C’est le seul pays.

(La question a été posée par une fan venant de Lettonie qui lui a dit « Tu es la bienvenue en Lettonie ! Je peux te faire une visite guidée gratuite», ce à quoi Caterina a répondu amusée « J’adorerais venir ! »)

Beaucoup de choses se sont passées cette saison dans Grey’s Anatomy notamment avec la mort de Derek. Si vous pouviez écrire ce qu’il va arriver, qu’imagineriez-vous ?

Je pense que Grey’s Anatomy, contrairement à tout ce qu’on a pu voir auparavant, est plus comme la vie réelle poour beaucoup de gens. Grâce au nombre d’années d’antenne et tout l’amour des fans pour la série, tout l’investissement que nous mettons dans nos personnages et l’effet « longue durée ». Avec la perte de nombreux personnages dans la série, partants ailleurs, mourants, etc. je pense que ça aide à ça, à devenir réel. Donc en regardant le futur, ce serait difficile d’écrire car on ne sait pas ce qui va arriver demain. Mais j’espère qu’après cette énorme tragédie, que tout le monde a du traverser, il va y avoir un rassemblement entre les personnages, qu’ils vont savoir apprécier les relations qui restent. Sur le tournage on expérimente tout ça en tant qu’acteur. Perdre Sandra était plutôt énorme. On ne savait pas à quoi ressemblerait la vie après ça. Et je pense qu’avec le départ de Patrick nous avons commencé à avoir une autre façon de s’apprécier les uns les autres car on passe tellement de temps ensemble que nous sommes amis, nous n’avons pas le temps de voir d’autres gens. Donc nous devenons des amis à l’écran mais aussi dans nos vies personnelles. Les départs de Sandra et Patrick ont créé ça, cette nouvelle façon de s’apprécier, car nous ne savons pas combien de temps ça va durer. C’est une bonne leçon de vie, c’est la même chose avec votre famille, vous ne savez pas combien de temps vos proches seront autour de vous. On doit chérir ça ! Donc j’espère que c’est ce qui va se passer l’année prochaine, que les personnages vont renaître dans leur amour pour chacun. Ils ont survécu à cette tragédie et ils savent à quelle vitesse tout peut s’arrêter.

Est-ce que l’arrivée dans Grey’s Anatomy de votre personnage après le spinn-off Private Practice était naturel ? Est-ce que c’était prévu depuis longtemps. L’idée venait de Shonda Rhimes ?

Je le voulais, mais je n’aurais pas pu prendre la décision toute seule. J’avais définitivement besoin de Shonda de mon côté. Elle m’a invitée dans son bureau et nous en avons discuté. Elle m’a demandé si j’étais toujours intéressée de faire perdurer l’histoire de ce personnage. Je l’étais absolument. Donc c’est une décision qu’on a prise à deux, je n’aurais pas dit non à cette proposition. J’étais très heureuse !

Des superhéros! Référence à Grey’s Anatomy
Toujours prête pour rire

Comment vous êtes-vous préparée pour le rôle d’Amelia dans Grey’s Anatomy ? Est-ce que c’était difficile de jouer une accro à la drogue?

Quand je tournais ces épisodes-là, ces scènes spécifiques, j’étais en relation avec des gens qui avaient été accros. Parce que je pense que c’était important de jouer cette partie de manière la plus précise possible. Je pense que la maladie qu’est l’addiction est très mal comprise et les gens pensent que c’est plus un problème moral, que c’est juste à propos de la substance – l’alcool, la drogue- et ils pensent « Mais pourquoi ils n’arrêtent juste pas ? » Mais c’est une maladie plus mentale, comme la dépression, le traumatisme. Des choses qu’Amelia a vécu, elle a vu son père mourir. C’est une maladie très compliquée. Ça ne concerne pas que la substance. Il y a beaucoup plus d’aspects qui sont affectés, la famille et les proches le sont aussi d’ailleurs. J’ai donc beaucoup parlé à des gens qui ont utilisé les drogues qu’Amelia prenait pour mieux comprendre leur passé émotionnel, mais aussi la réalité physique de la prise de ces drogues, ce qu’on ressent quand on en consomme, qu’on le fume, qu’on se l’injecte, etc. J’ai des amis à moi qui ont eu des problèmes de drogue et maintenant ils sont sobres. J’ai parlé avec eux de la sobriété. Le travail que l’on fait est très intéressant, d’un point de vue social, c’est une grosse responsabilité. (Elle s’adresse alors à la traductrice pour lui dire « Je suis désolée, je fais des longues réponses. Quand vous venez boire un café avec moi ça dure au moins trois heures ! », une bonne rigolade générale a suivi) Le problème se passe à l’intérieur de vous, la substance est donc plus un symptôme que la maladie en elle-même. Donc en tant qu’acteur, c’est intéressant cette partie psychologique. De pouvoir aborder la partie physique comme la partie psychologique. Je répond à la question ? Je ne sais plus … (rire général de nouveau)

Avez-vous des origines italiennes ?

Oui, mon père est né en Italie. Je suis une citoyenne européenne.

Et vous parlez l’italien ?

Quand j’étais enfant oui, mais j’ai tout perdu.

Quels sont vos projets mise à part Grey’s Anatomy ? Des films ?

Après cette année, nous étions très fatigués. Et j’étais particulièrement très fatiguée. Et nous avons finalement peu de temps entre les saisons. J’ai fais les up-fronts à New-York, puis ceux de Toronto. On a eu environ une ou deux semaines après. Je suis venue ici ensuite, et dans environ deux semaines on recommence. Je pense que Kevin et Camilla font des films en ce moment. Mais c’est tellement peu de temps de repos que moi cette année j’ai décidé de faire un pause. On a eu une telle aventure avec Grey’s Anatomy. On ne savait pas en la débutant que Amelia vivrait autant de choses, c’était épuisant. Mais j’écris, donc je travaille sur certaines choses en ce moment mais pas des projets en tant qu’actrice non, je vais profiter de ma famille. Je vais aussi essayer de dormir ! Car on tourne pendant neuf mois et demi durant l’année, et on doit être sur le plateau de tournage à cinq heures du matin chaque jour, quand vous avez des scènes. Enfin, cinq heures du matin quand vous êtes une fille parce que les garçons … Nous les filles, on a besoin de plus de temps pour être prêtes. Donc on est fatigués.

Comment c’était d’arriver dans la série, d’être la petite nouvelle en quelque sorte, mais de jouer un personnage si important car elle est la petite sœur du grand Derek Shepherd ? Et quelles sont vos relations avec Patrick Dempsey ?

Ce n’était pas difficile car j’ai regardé le show depuis le premier épisode donc en tant que fan j’avais l’impression de déjà connaître Derek. Et il a plusieurs facettes de la personnalité de ce personnage que je comprenais. Donc c’était facile d’imaginer que j’avais eu une relation particulière avec lui durant toutes ces années. Je n’avais plus qu’à extrapoler, imaginer comment il pouvait être en tant que petit garçon, quand nous étions ensemble. Et quand j’étais dans Private Practice, j’y étais pendant trois ans et demi, et même si je n’ai pas travaillé avec Patrick tous les jours, tellement d’aspects de la vie d’Amelia étaient influencés par son grand frère. Donc dans mon imagination ils avaient tous ces souvenirs ensemble. J’avais fait quelques apparitions dans Grey’s Anatomy avant de rejoindre vraiment la série donc je connaissais un peu Patrick. Et c’était tellement facile parce que qu’on se ressemble vraiment, physiquement, et on a une énergie similaire. Pour nous deux, c’était facile d’imaginer qu’on était vraiment reliés par des liens familiaux. C’était vraiment bien de travailler avec lui, je vais être triste de ne plus tourner avec lui maintenant. Peut-être sur d’autres projets futurs je l’espère mais pour le moment c’est fini. C’est un acteur fantastique, il est tellement talentueux, c’est fun de travailler avec lui.


Vous avez de plus en plus de fans sur Twitter, comment réagissez-vous par rapport à ça ? Aimez-vous les réseaux sociaux ?

Oui ! Tout le monde est si gentil. C’est remarquable parce si vous êtes en plein milieu d’une mauvaise journée il suffit d’aller sur Twitter et .. Pfiou … Tu es merveilleuse, tu es super belle … Les gens sont vraiment gentils sur Twitter. Et c’est chouette aussi parce qu’au théâtre, on a un fee-back instantané avec le public et vous savez tout de suite l’impact que vous avez eu sur les gens. Mais c’est différent quand on tourne une série télé. Durant Missing, nous n’avions pas Twitter, ni les réseaux sociaux en général, et on était seuls dans les studios. On n’interagissait pas avec les fans, on se sentait vraiment seuls, nous ne savions pas si on affectait les gens. Mais avec Twitter tu peux comprendre que les gens ont une vraie relation émotionnelle avec ton personnage. Grâce à ça on a l’impression que l’on fait quelque chose pour contribuer dans leur vie, c’est bien.

Durant la saison 11, Amelia est une rockstar. Que pensez-vous de prendre la place de Derek en tant que neurochirurgienne ?

Je pense qu’elle ne prendra jamais sa place. Ce qui est le plus intéressant c’est que leurs tempéraments sont très différents. Ils réagissent à la vie de manières différentes, même quand ils font face aux mêmes tragédies. Ils ont vécu beaucoup durant leur enfance. Derek est très cool et zen, Amelia est très chaude dans sa vie personnelle comme au travail, c’est chaotique. Mais ils ont tous les deux fini dans le même domaine et ça amène vraiment quelque chose d’intéressant. Ils sont très différents mais ont une ligne directrice similaire. Ils se complètent vraiment bien tous les deux car ils sont un peu comme un cerveau d’ailleurs : lui c’est la logique, elle c’est les émotions. Une partie ne va pas sans l’autre, ils ont besoin l’un de l’autre.

En tant qu’actrice, quelle est votre opinion sur le téléchargement illégal des séries télévisées ?

Ouuh … C’est intéressant mais compliqué. Le téléchargement illégal affecte les producteurs plus que nous, acteurs, pour le moment. Mais évidemment, si les producteurs gagnent moins d’argent, on gagne moins d’argent. Les gens pensent que les acteurs gagnent énormément d’argent pour un certain job mais on peut aussi rester plusieurs années sans rien gagner. Donc parfois un gros chèque permet de subvenir aux besoins d’un acteur pendant plusieurs années. C’est donc une façon totalement différente de vivre. Parfois tu travailles, travailles et travailles encore, mais tu dois aussi être prêt à ne plus rien percevoir comme salaire à n’importe quel moment. Je pense également que c’est un débat intéressant parce que je crois qu’on estime plus les choses pour lesquelles on a dépensé de l’argent. Mais c’est aussi bien que tout le monde puisse partager, en profiter ; que ce que nous faisons, notre art, tout le monde puisse y avoir accès. Mais quand on dévalue l’art, il y a quelque chose en nous qui commence à moins l’apprécier. Il y a tellement d’artisans qui travaillent pour faire une série : les acteurs, les caméramans, ceux qui préparent le plateau de tournage, etc. Ce sont tous des artisans ! Et je trouve qu’on les dévalorise si on ne paye pas pour voir leur travail. Ils donnent une partie de leur vie pour vous proposer l’histoire. Mais si le public dégrade la contribution qu’il a envers eux, les artistes ne pourront plus subvenir à leurs besoins. C’est une question de responsabilité pour la participation qu’on veut avoir dans ce récit. On le voit dans l’industrie de la musique actuellement, où les gens téléchargent illégalement ou écoutent la musique via Spotify, qui paye un petit peu les artistes. La conséquence est qu’il y a moins de musiciens. Ceux qui peuvent se permettre de faire de la musique maintenant sont souvent les enfants de personnes riches. Donc la qualité est moindre, on reçoit moins de bonne musique maintenant car il y a des gens talentueux, qui ne viennent pas d’univers où ils ont de l’argent et donc ils ne peuvent pas faire de la musique. Mais je suis contente que tout le monde puisse regarder Grey’s Anatomy !

Ma photo préférée 🙂

Comment pensez-vous qu’Amelia réagirait si il y avait quelqu’un qui venait remplacer Derek, reprendre sa place ?

Le rôle de mon frère ? (elle éclate de rire) Ce serait un nouveau collègue. Mais il devrait être vraiment bon pour qu’Amelia se sente inspirée par un nouveau neurochirurgien! Elle est très talentueuse, Derek était très talentueux. Ils sont un peu Paul McCartney et John Lennon. Donc si un nouveau arrive il devra être vraiment très bon.

Quand vous étiez enfant ou adolescente, aviez-vous une idole, quelqu’un qui vous inspirait ?

Mes parents sont cool ! Mon père dirige un refuge pour les sans-abris à Toronto au Canada, il est très humble et intelligent. Et ma mère est également très humble et intelligente. Ils vivent un quotidien rempli d’intégrité. Donc oui, j’admire mes parents.

Et est-ce que Meryl Streep vous inspire en tant qu’actrice ?

Je l’aime beaucoup. C’est une très bonne actrice ! En actrices il y en a quelques unes qui sont supers, comme Cate Blanchett, Meryl Streep, Marion Cotillard. Elles s’en sortent pas mal !

Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris qu’il allait y avoir une histoire amoureuse entre Amelia et Owen ?

Dans un sens, c’est logique. Je n’étais pas surprise parce qu’on peut voir pourquoi ces deux-là ont une connexion. Ils ont commencé doucement avec une amitié. Donc il y avait déjà une intimité qui pouvait amener à plus. Peu importe avec qui ton personnage a une relation, pour moi, le cast de Grey’s Anatomy ce sont les personnes avec qui je travaille tout le temps. Kevin est un super acteur et une bonne personne. Et une grande partie de ce qu’on fait est très difficile mais nous rend aussi très vulnérable. Donc c’est une chance d’avoir quelqu’un de sensible avec soi, quelqu’un avec qui on peut être si vulnérable. Et Kevin McKidd est vraiment génial, vous pouvez demander à tout le monde, il est le préféré de tout le monde, on veut tous travailler avec !

Je voudrais savoir si c’est votre première fois en Europe et si vous avez déjà été à Berlin ? Parce que je viens de Berlin !

J’adorerais aller à Berlin. Et je suis venue de nombreuses fois en Europe vu que je suis citoyenne européenne. Je viens dès que je peux. C’est très différent des États-Unis. Mais je viens du Canada donc on a déjà plus de points communs.


Comment gérez-vous la célébrité au quotidien ?

Je reste à la maison ! (elle éclate de rire) Plus sérieusement, c’est vrai que le niveau de célébrité avec Grey’s Anatomy … C’est nouveau pour moi. C’est plus grand que ce que j’ai connu auparavant. En partie parce que c’est une série très émotionnelle, pour beaucoup de gens, dans le monde entier. Donc dans le passé si je venais en France par exemple, personne ne s’en souciait. Même aux États-Unis. Maintenant c’est différent, je ne sais pas comment je vais le gérer. Mais on tourne près de dix mois par an donc on est beaucoup au studio, je ne vois pas beaucoup de monde en fin de compte. Mais la célébrité n’est pas aussi mauvaise que les gens le disent, ce n’est pas aussi bien qu’on peut le croire non plus. Je pense qu’il y a beaucoup de projection sur ce que la célébrité est, serait pour chacun. Ce n’est pas comme si dans la rue on me jetait des confettis, on me chantait « Joyeux anniversaire », etc. Il n’y a pas de paparazzi autour de nous tout le temps. Et les gens sont souvent respectueux. Et quand les gens te reconnaissent, c’est parce que tu as fais quelque chose, interprété quelqu’un qu’ils apprécient. Donc il y a une relation. Mais si tu gardes en tête que ce n’est pas à propos de toi mais à propos d’une grande histoire dans laquelle les gens sont investis, c’est possible de visualiser tout ça avec un regard positif. Pour garder cet aspect de ma vie sain, je sais que vous, les fans, vous ressentez quelque chose de profond avec votre cœur pour le personnage, la série. J’ai la chance de faire partie de ça, mais je ne vous ai pas fais pleurer, vous avez pleuré par vous-même. Parce que vous avez vécu les scènes qui incluent Amelia avec vos souvenirs et vos émotions. Quelque chose s’est passé en vous, vous l’avez traduit d’une certaine manière. Quand je rencontre des fans je comprend qu’ils ont vécu quelque chose d’important aussi, mais ils étaient dans leur salon et moi sur le plateau de tournage avec les caméras. Le plus intimidant c’est de savoir que vous avez une plus grande intimité avec moi que je n’en ai avec vous. Les acteurs sont très vulnérables et sensibles, c’est beaucoup d’énergie à recevoir. Donc il faut apprendre à gérer ça, prendre cette énergie et vous la donner en retour.

Maintenant nous savons tous qu’Amelia est une superhéros avec l’opération du docteur Herman. Pensez-vous que ça va continuer maintenant qu’elle n’a plus personne à battre, impressionner, avec la mort de Derek ?

Oui, ça va être intéressant. Derek l’a aidé à prouver qu’elle était très douée. Car on doit le prouver souvent, se le prouver à soi-même. Maintenant elle va devoir apprendre à vive dans l’hôpital sans son frère, se prouver les choses à soi-même sans avoir à impressionner son frère. Elle va peut-être devenir adulte grâce à ça, une neurochirurgienne adulte !

Ça va peut-être paraître bizarre comme question mais j’ai remarqué que la calotte (la protection capillaire) d’Amelia pour le bloc opératoire est fort différente de celles des autres. Chacun a la sienne, unique, mais quelle est la signification de celle d’Amelia ?

C’est la responsable des costumes qui choisit et Shonda a le dernier mot. Donc Shonda choisit la calotte de tout le monde ! Je pense qu’ils ont choisi celle-là pour Amelia parce que ce sont des petites explosions, avec plusieurs couleurs, des cercles, etc. Ça représente sa personnalité explosive. Et ça ressemble à des connexions entre les neurones, de l’électricité.

Vous avez aimé les réponses de Caterina ? Dites-moi tout dans les commentaires 😀

Et je compte sur vous pour aller liker la page Facebook du blog pour être tenu au courant de tous les prochains articles 🙂

Tweet

La série Reign, on regarde ou pas ?

Tweet

Mardi 11 août 2015

La série Reign, on regarde ou pas ?

 

Retour à la mi-octobre 2013, la rentrée de la saison 2013 – 2014 des séries américaines touche à sa fin et la chaîne The CW sort de ses valises « Reign ». Comme à chaque rentrée séries télévisées, je suis beaucoup plus disciplinée que pour les rentrées scolaires et j’ai ma petite liste avec toutes les nouveautés que je prévois de regarder (et pour tout vous avouer, j’ai aussi une liste de celles que je regarderais si j’ai le temps, après avoir épuisé la première liste … Vous suivez ? Faudra que je vous raconte un jour !) Et cette série fait partie des trailers (une bande annonce de la série en quelque sorte) qui m’ont convaincue de me lancer dans l’aventure. Me voilà donc en chemin pour une France d’autrefois (1557 selon Wikipédia, moi je n’en ai finalement aucune idée. Ça a peut-être été mentionné dans l’un ou l’autre épisode mais rien de mémorable) où la jeune Marie Stuart Ire d’Ecosse rejoint la cour de France pour se marier au prince François II. Mais parce que la vie est cruelle (et qu’une série ne survivrais pas trois épisodes si tout était lisse, rose bonbon et sans rebondissement), le mariage ne cesse d’être retardé, des gens dont on ignore l’identité lui veulent du mal, un voyant haut placé vient mettre son grain de sel dans son hypothétique futur … Bref, rien n’est simple ! Et après deux saisons, je me suis dit qu’un petit bilan s’imposait pour vous donner envie (ou pas) de regarder la série si ce n’est pas encore le cas (si vous regardez, je veux vos avis en commentaires !! J’adore papoter avec les fans de séries 😀 ). Et pour cela, j’ai décidé de vous dresser la liste des POUR et des CONTRE …

P1380024

Moi, j’aime bien la série Reign …

♦ Ça parle d’histoire ! Enfin .. Pas vraiment … Je vous explique : c’est basé sur des faits réels (Marie Ire d’Écosse a existé, tout comme le prince François II, tout comme la cour de France, etc.) mais la série n’a aucune réalité historique dans les faits. Dans les livres d’histoire, Marie arrive en France à l’âge de six ans, dans la série elle a déjà atteint les 15 ans (et dans la vraie vie l’actrice Adelaine Kane en a cinq de plus au moment du tournage, je dis ça je dis rien …) A l’école, on vous apprendra que le prince François II meurt très rapidement, dans la série c’était impossible, les fans féminines auraient violenté le staff de Reign s’ils avaient osé faire ça ! (paraît qu’il est mimi le blondinet qui a décroché le rôle …) Mais il n’empêche que ça donne envie de s’intéresser à ce qui s’est réellement passé et j’avoue avoir chercher sur Google plusieurs informations historiques sur les différents personnages. Alors je trouve ça assez intéressant, bien que j’aimerais du coup qu’il y ai plus de réalité. C’est un choix scénaristique, notamment motivé par la cible que veut toucher la série.

♦ Les costumes sont sublimes, les décors aussi. Le château de la cour de France (ou plutôt le château d’Ashford en Irlande pour la réalité) est un très bel élément. Les paysages sont toujours très beaux et ils jouent un rôle important (les passages secrets, les forêts sombres, les falaises très prenantes, etc.) Le décor est vraiment un personnage à part entière. Les costumes vendent également du rêve, ils sont visuellement superbes. Je ne voudrais pas toujours les porter (niveau confort parfois, facilité dans les mouvements aussi ou durant l’été … cauchemar!) mais à l’écran, ça apporte une touche non négligeable. Par contre, c’est de nouveau la même histoire : aucune réalité historique de ce côté-là. On peut donc par exemple apercevoir de temps en temps (avec un œil de lynx) des soutiens gorge sous les robes quand la naissance de cet ami des poitrines est officiellement recensée entre 1889 et 1914 …

♦ Le statut de la femme … J’entends par là, les femmes qui n’ont aucun droit, leur fortune familiale est donnée à l’homme lors du mariage, ne parlons pas de madame bien gentille à la maison quand monsieur peut s’amuser comme il le souhaite, etc. Rien qu’on ignorait mais j’aime beaucoup cette partie de la série qui rappelle à tout le monde qu’on a évolué (pas assez, certes, mais tout de même). Entre nous, je dois dire que j’ai parfois l’impression d’être née trop tard, pas vous ? Enfin … Je vous dit ça parce que pour le coup, je ne regrette tout de même pas d’avoir manqué toute cette partie.

Et Marie (non, il n’y a pas qu’elle dans la série, attendez, les autres arrivent :-p ), elle se détache évidemment de tout ça. Elle prend le contrôle de certaines choses, fais des choix importants, n’a pas peur d’affronter la gente masculine, etc. C’est une série, il faut de l’intérêt tout de même. Une reine soumise, ce n’est pas à l’ordre du jour. Petit coup de cœur pour le personnage de Greer de Kinross, l’une des dames de compagnie de Marie, jouée par l’actrice britannique Celina Sinden. L’évolution de ce personnage (dont je n’approuve pas tous les choix (PS : #TeamLeith mais chuuut)) est vraiment intéressant avec une recherche d’autonomie originale mais loin d’être insignifiante.

 

P1380044

 

♦ Pour les petites surprises. On est en pleine scène à l’eau de rose, tout est beau et BOUM une gorge tranchée, genre … tu n’as rien vu, pas tout compris, mais y’a un homme à terre et une petite quantité de sang. Voilà c’est fait, on peut retourner voir comment avance le reste !

Rien de choquant, d’abominable, de trop dur pour les âmes sensibles, juste quelques scènes un peu violentes. N’oubliez pas qu’on est en 1557 (selon Wikipédia, je décline toute responsabilité en cas de fausse info) et qu’il y a les guerres, les combats pour l’honneur, les joutes pour l’amusement, les vengeances, les meurtres juste parce qu’on s’en fou de tuer, il n’y a pas de législation, de déclaration universelle des droits de l’homme et tout le tralala, y’a pas de de représentant de la justice pour venir te mettre les menottes. Tout se fait aux couteaux, épées, arcs à flèches … Résultat : des scènes bien sympas de temps en temps ! (mise à part si vous étiez le figurant qui après avoir obtenu un rôle apprend qu’il jouera deux minutes et se fait tuer en prime, adieu le rêve de carrière!)

♦ Le quotidien de l’époque : on croit aux sorcières (ah vous aussi ?), les voyants détiennent le savoir absolu (Patrick Jane aurait été vénéré ! #TheMentalist), on guéri les gens de façon un peu spéciale (vous avez dit barbare? Donne moi ton sang et ton angine s’envolera …), les religions obligatoires (enfin, la chrétienté) … Les temps changent !

♦ Les personnages sont attachants ou détestables. Et certains sont les deux, du coup on adore en détester certains et on veut qu’ils soient heureux (même si on sourit si ils leur arrivent un truc pas cool). Il y en a qu’on veut loin, très LOIN. D’autres qu’on veut PLUS à l’écran, pour qui on se prend vraiment d’affection. Ce n’est pas la folie non plus, et j’ai vu mieux. Mais sincèrement, la panoplie n’est pas mauvaise : le prince François II joué par le britannique Toby Regbo qui gagne petit à petit en maturité (mais qui reste selon moi trop mou, désolé à toutes celles qui l’adorent, je ne dis pas qu’il est mauvais, ne m’envoyez pas au bûcher), Sebastian Bash le fils illégitime du roi interprété par le Canadien Torrance Coombs qui est à mes yeux le personnage le plus complet (et mon préféré du coup, c’est dit), l’insupportable reine mère Catherine de Médicis à qui donne ses traits la talentueuse actrice canadienne Megan Follows (je n’imagine pas quelqu’un d’autre dans son rôle), etc. Une liste non-exhaustive à laquelle je dois ajouter l’acteur britannique Sean Teale qui joue le prince Condé si je ne veux pas que les fans me lancent des pierres. Il est la preuve vivante que l’amour rend aveugle ou que l’espoir fait vivre ou … Mais c’est un homme bien, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! (ce qu’il fait au début pour les Protestants est assez héroïque dans un sens et c’est un bel acte)

♦ Le mystère durant la première partie de la saison une : on sait qu’il y a quelqu’un, quelque part. On sait que ces couloirs ne sont pas innocents, que quelque chose va se produire mais quoi ? Suspens, intérêt … Vous avez envie de regarder ?

 

Je ne peux pas vous dire que Reign est une excellente série. Je suis là pour vous dire ma vérité, avant que vous vous fassiez votre propre vérité si ce que je vous raconte vous donne envie de vous lancer dans le visionnage de la série. Du coup après ces points positifs, je dois forcément vous énumérer les négatifs.

 

P1380029

 

♦ Trop d’amour, tue l’amour ! Ça risque d’en rebuter quelques uns/quelques unes mais oui, soyons honnêtes, le fil conducteur premier de toutes les intrigues, c’est : mais qui va finir avec qui ? Un conte de fée avec le grand amour, le beau, le vrai … où le mariage arrangé tombe bien car en fait ils s’aiment (probabilité faible). Et Reign ne manque pas non plus à la règle que, pour une bonne histoire d’amour sur écran, il faut un triangle amoureux bien sûr. On a donc le droit à un triangle amoureux version 1 durant la première saison, et on change un jeton dans la seconde valse d’épisodes (oui bon ok, je spoile un peu, mais rien de grave. Si vous êtes encore là c’est qu’elle vous titille cette série – ou que vous êtes un(e) pote à moi et que vous voulez être sympa en me lisant (merci ! 😀 ) – ou que vous vous emmerdez royalement et le Web n’avait plus rien d’autre à vous offrir que mon blog (merci ! 😀 …) )

La majorité des filles de la vie réelle seront d’accord avec moi : avoir un beau mec à ses pieds c’est déjà mission impossible, alors deux qui se battent pour nous … Allo la réalité! Mais c’est un divertissement alors on pardonnerait bien si les histoires de cœur ne prenaient pas tout l’espace au bout d’un moment. Durant la saison 2, c’est tellement présent qu’on perd tout le reste, à mon sens. Ça crée des bagarres gentilles sur Internet où les fans choisissent leurs camps, c’est fun #TeamXXX !! (je vous spoile pas tout non plus, j’ai des limites) mais bon … pour les histoires d’amour fictionnelles à l’eau de rose j’ai aussi mes limiites alors chère saison trois, l’abus d’amour est mauvais pour la santé, ne me déçoit pas.

♦ C’est une série … (« C’est ça ton point faible ? » Mais non, attendez!) j dis ça parce que du coup on voit des personnages quand on a besoin d’eux puis ils disparaissent un peu trop facilement. Les petits frères de François (début de page 3 de mon traitement de texte, il est temps : je dois vous avouez que Francis (version originale), c’est bien plus classe, mais bon …) ne sont pas assez exploités, et ce n’est qu’un exemple. Et contrairement à ça, certaines histoires/personnages sont un peu trop répétitifs, un peu ennuyants (le personnage de Kenna a du potentiel mais cette détestable dame de compagnie commence a sérieusement me lasser à force de ne pas évoluer). On tourne en rond et le point précédent n’est pas innocent à cette répétition du scénario. Quant au personnage de Bash par exemple, il y a eu plusieurs épisodes sans nouvelle de lui plus ou moins, alors qu’il a lui aussi beaucoup plus de potentiel que ce qui est exploité jusqu’à présent.

♦ La saison 2 est pour moi le point faible de la série : c’est là qu’il y a trop de love story, Marie est trop pleurnicheuse alors qu’elle interprétait une femme avec de la poigne et une sensibilité bien dosée, pas assez de rebondissements, ni de choix scénaristiques surprenants et j’ai un peu peur pour la suite. Les premiers épisodes de la prochaine saison (reprise le 9 octobre 2015 sur les télévisions américaines) seront décisifs pour moi. Même le générique en prend un coup : excellent durant la première saison et décevant dans sa version deuxième saison. Je ne suis pas la seule à trouver qu’on s’évade vers l’échec : les audiences sont en chute constante. Le pilote de la série a réuni 1,98 million de téléspectateurs et depuis ça n’a fait que diminuer pour terminer en mai dernier avec 830 000 adeptes devant leurs écrans.

 

P1380047

 

Alors, ON REGARDE OU PAS ?

Rien de motivant pour vous donner envie de commencer la série dans tout ça au final, je vous comprend. A vrai dire, la saison une m’a plutôt bien emballée, je l’avais recommandée à plusieurs connaissances d’ailleurs. Je vous la conseille si vous aimez un minimum les histoires à tendance girly et si vous aimez les visuels historiques (costumes, etc.) car ils valent, comme les décors et paysages, la peine d’être vus. En 2014, la série a gagné le People’s Choice Awards de la meilleure nouvelle série dramatique, si ça peut vous aider à décider quoi faire. De plus, on y découvre des chansons pas mal et bien que je vous critique la saison deux, je regarde toujours (quand je commence j’aime bien finir alors j’ai du mal à arrêter une série en cours de route, même si je commence à le faire de plus en plus par manque de temps, c’est radical). C’est un bon divertissement et l’été n’est pas terminé. Avec un cocktail ça peut être relaxant. Sachez pour terminer qu’en français la série est diffusée depuis novembre 2014 sur 6ter sous le titre « Reign : Le destin d’une reine » (C’est Plug RTL qui se charge de la diffusion en Belgique).

Qu’est-ce qui vous donne envie ou au contraire vous éloigne du visionnage de la série ?

Et si vous regardez, il faut absolument qu’on en discute ! Manifestez-vous dans les commentaires 🙂

 

P1380052

N’oubliez pas de liker la page Facebook, plus on est de fous plus on rit!

Tweet

A la rencontre de l’acteur Jason George

Tweet

Vendredi 7 août 2015

A la rencontre de l’acteur Jason George

Il interprète Ben Warren dans Grey’s Anatomy, ancien anesthésiste, futur chirurgien, mari de Miranda Bailey. Et comme son personnage, il est simple, drôle et très intéressant !

 

1

 

Quand j’entre dans la salle du meeting de Jason George le samedi, durant la convention GreysCon, je ne l’ai encore qu’aperçu à la cérémonie d’ouverture, quelques instants à peine. Je n’ai pas encore fait de photo avec lui, je n’ai pas assisté à l’un de ses panels … Mais j’en entends déjà plusieurs qui semblent sous le charme de sa personnalité et surtout de sa proximité avec les fans. A vrai dire, je n’ai que peu de doute, ça se lit un peu sur son visage que cet homme a l’air top, non ?

J’ai la confirmation quelques minutes plus tard : souriant, il n’est pas contre papoter avec les gens qui passent, il complimente les traductrices, il souffle dans mon micro pour m’aider à régler le son et capter au mieux tout ce qui va se raconter. En gros : il n’a pas que l’air, il est top ! Et la suite du week-end ne modifiera pas mon avis. Lorsque j’ai fait la photo avec les garçons (Joe Adler, Steven Bailey et Jason donc) et que je leur ai dit « Et si on faisait les lapins ? » (je me demande toujours comment j’ai pu avoir cette idée en une fraction de seconde et me dire « Tiens je vais leur proposer ça ! » en m’avançant vers eux), Jason m’a lancé un « Sérieusement ? » amusé avant de me demander, tel un enfant, « Je peux faire tes oreilles ? », comme un jeune garçon aurait demandé « Je peux manger un biscuit s’il te plaît maman ? » avec un petit air d’ange qui fait souvent craquer. Quand on lui a demandé de recommencer des photoshoots avec certains participants car les photos prises plus tôt dans la journée étaient malheureusement floues, il a accepté avec un grand sourire, lorsque les organisateurs se sont excusés, il leur a assuré qu’il n’y avait aucun problème, que ça ne le dérangeait pas. Si vous ne connaissez pas un peu le monde des conventions vous allez peut-être dire que non seulement quelques photos supplémentaires ce n’est pas la mort (il en avait déjà fait des centaines) et qu’il est payé pour être là. Mais ils ne sont pas tous comme ça, et on a vraiment décroché le gros lot avec cette brochette d’invités, car ils étaient tous adorables.

Je n’avais aucun à priori sur lui mais Jason George est vraiment très sympa, en plus d’être très talentueux en tant qu’acteur. J’ai assisté à ses deux meetings durant le week-end et ce fût des supers moments d’échanges. Il est très proche des gens et ce genre de personnes, c’est toujours un énorme plaisir de passer quelques minutes à leurs côtés. Et sans plus tarder, voici tout ce qu’il nous a confié (les questions sont de moi et des fans présents dans la salle), avec le lancement d’un petit rituel pour le blog à la fin 🙂 Attention que le texte qui suit contient des spoilers sur la saison 11.

Vous êtes à Paris, avec plusieurs collègues, comment ça se passe ?

Super, c’est comme voir tes amis durant les vacances quand tu es à l’école. J’ai rencontré Steven ici, les autres je les connaissais déjà tous.


Vous avez joué dans Off the map, maintenant Grey’s Anatomy. Est-ce que Shonda Rhimas est amoureuse de vous ?

Oh lala, j’espère qu’elle l’est. J’ai rencontré Shonda quand j’ai auditionné pour le pilote d’une série nommée Inside the box. Sarah Drew faisait partie du projet, Martin Henderson aussi, il va devenir un personnage régulier dans la prochaine saison (c’est l’acteur qui a été casté pour « remplacer » Derek Shepherd). Mais malheureusement ça n’a pas abouti. C’est vraiment dommage car c’était un excellente pilote, c’était très bon ! J’imagine que personne n’a compris … Et Off the map est arrivé. La série se tournait à Hawaï. Et soit dit en passant, toute série tournée à Hawaï est le meilleur job du monde. Mais j’ai des enfants, et ils étaient très jeunes à l’époque. Je ne voulais pas être à un endroit où ils n’étaient pas. Ma biographie sur Twitter dit « Papa qui travaille en tant qu’acteur comme second job », être père est plus important pour moi que tout le reste. Donc j’ai refusé le job même si je voulais vraiment le faire. Puis Shonda et moi avons discuté et ils ont accepté de me faire un planning qui me permettait de rentrer presque tous les week-ends chez moi, pour voir ma famille. Juste avant que ça ne commence, j’ai intégré Grey’s Anatomy en tant que Ben Warren mais ce n’était prévu que pour quatre épisodes. Mais je pense qu’elle s’est dit « Bon, on ne va pas tuer ce personnage, on ne va pas le laisser partir, on ve le laisser trainer par ici ». Et Off the map n’a duré que treize épisodes. Puis je suis retourné dans Grey’s, en faisant des allers et retours pendant cinq ans. Je pense que Shondaland est un endroit assez cool pour travailler et c’est une boss géniale. Elle a elle-même des enfants donc elle comprend, si vous voulez avoir une famille, vous voulez l’avoir dans l’un des shows de Shonda. Ils essayent vraiment que tu sois heureux, que la situation te convienne. D’autres scénaristes et réalisateurs ne s’en soucient pas.

Vous jouez également dans la série Mistresses, aux côtés d’Alyssa Milano. Qu’est-ce que ça fait de travailler avec cette actrice ? Et allez-vous être dans la prochaine saison de cette série ? ( NB : la saison en question est actuellement diffusée aux États-Unis)

Alyssa Milano … Elle est belle, intelligente, talentueuse … Je la déteste ! On a eu beaucoup de bons moments et on est resté en contact même si elle a quitté la série. Et je reviens dans Mistresses pour quelques épisodes. J’ai de la chance avec mes partenaires féminines.

Vous venez d’être promu personnage régulier dans Grey’s Anatomy. Comment voudriez-vous voir évoluer Ben ?

C’est fun qu’il soit plus âgé que les autres internes, ça pourrait créer des problèmes amusants. Je pense que Bailey devenant chef peut créer de nombreux problèmes très drôles. Même si Ben devient un chirurgien, son passé anesthésiste joue un rôle important, notamment dans les derniers épisodes, lors de celui avec la voiture, où il intervient en tant anesthésiste. C’est intéressant qu’il a plusieurs outils utiles sous la main. Mais j’attends vraiment les échanges entre Bailey et Ben si elle devient chef !

Et cette différence d’âge par rapport aux autres internes, est-ce que vous pensez que ça rend Ben moins compétitif ?

Non je pense que ça le rend plus sûr de lui. Et il l’a fait avant, juste une autre version, un autre rôle, en tant qu’anéstésiste. Les gens qui étaient égaux à lui, sont ceux qui dorénavant lui donnent des ordres. Fais ceci, cela. Mais Ben a envie de dire « J’étais à ta soirée en train de boire un verre avec toi l’année dernière et maintenant je dois m’occuper du sale job. » Ça n’enlève pas la pression, mais c’est une autre perspective.


Qu’est-ce qui vous plait le plus dans Grey’s Anatomy ?

Ce que j’aime le plus … Il y a beaucoup de choses que j’aime … Ce que j’aime le plus c’est la diversité que Shonda met dans le show. Et en tant qu’acteur j’adore les discours que nous écrivent les scénaristes, ils sont toujours très bons. J’ai étudié le théâtre et avoir à interpréter un discours de Shonda, c’est comme faire du Shakespeare ou du Molière. Ce sont des longs discours, avec un message. Il faut bien respirer avant de le faire ! Souvent pour les acteurs ce sont juste des textes, mais là on a vraiment besoin d’assurer.

Est-ce que vous ressemblez à votre personnage ? Quels sont les points communs ?
Physiquement, je lui ressemble à 100% ! En tant que personne, nous avons plusieurs points communs. Ma femme est avec moi ici à Paris et je sais ce que c’est de vivre avec une femme qui a beaucoup de personnalité, c’est mon quotidien. Ben a un sens de l’humour, et moi je ne prend pas la vie au sérieux. Je suis très sérieux à propos de mon travail mais ça ne signifie pas que tu dois te comporter sérieusement. Donc partout où je vais je m’amuse. Ben a un côté similaire, moins que moi tout de même.

Comment ça se passe sur le plateau avec Chandra Wilson ? Elle est talentueuse et elle a l’air de mettre les autres en avant, plutôt qu’elle.

Elle est belle, elle est talentueuse, intelligente, je la déteste aussi ! Depuis le premier jour je suis fan de Grey’s Anatomy, avant même d’intégrer la série. Je travaille en tant qu’acteur depuis des années et c’était la première fois que j’étais vraiment nerveux, parce que je voulais vraiment ce job. C’est une actrice fantastique et je vais devoir être au top. Notre premier baiser a lieu dans un épisode qu’elle a réalisé. J’ai su qu’elle était exceptionnelle quand elle a jonglé entre être réalisateur et être actrice. En général les acteurs et actrices veulent bien paraître, elle s’intéressait juste au fait que nous allions biens, qu’on se sentait à l’aise. Donc elle est comme ça, elle met les autres en avant, c’est sa personnalité. Elle est spéciale, je suis chanceux. Jouer son mari, c’est fun. On prend notre job au sérieux, mais on s’amuse, on se taquine, comme à l’écran d’ailleurs. On se préoccupe de l’un et l’autre.

Est-ce que vous avez la même relation avec votre femme que la relation que Ben a avec Bailey ?

Plus que ce que j’aimerais. Ma femme est une femme très forte, elle est belle, elle est cool. Nos disputes concernent plus le fait qu’elle est introvertie et que je suis extraverti. Donc je veux sortir, rencontrer des gens. Et elle veut rentrer à la maison et lire. Mais à propos de Ben et Bailey, c’est plûtot « Qui conduit l’histoire ? Qui est en charge ? »

Au niveau des termes médicaux, c’est très technique donc est-ce que vous comprenez tout ? Devez-vous vous entrainer de façon particulière ?

C’est assez facile pour moi en fait parce que j’ai fait trois ans de latin à l’école. Donc je comprend vite comment dire les mots, je ne dois pas souvent recommencer. Souvent je sais ce qu’ils signifient, ou j’ai une idée. Mais on a une consultante médicale sur le plateau, elle s’appelle Linda et elle était infirmière. Elle fait partie de l’aventure Grey’s Anatomy depuis la première saison et avant ça elle a travaillé sur la série Docteur Doogie, dans laquelle jouait Neil Patrick Harris quand il était enfant. Et depuis elle a travaillé sur plein de séries. C’est une force de la nature, qui te donne des ordres « Donc tu fais ça comme ça ! » et tu ne peux que répondre « Ok Linda … »

A la fin de la saison 11, le frère de Ben débute un changement de sexe. Que pensez-vous de cette histoire ? Pensez-vous que la réaction de Ben était un peu exagérée ? Ou vous comprenez ?

Je trouve que Ben a été dur. Mais il ne se souciait pas que son frère devienne une femme, ce qui l’a blessé c’est qu’il ai gardé ce secret fondamental pour lui pendant toute leur vie. C’est comme, vous savez, dans la vie, vous pouvez avoir une relation sexuelle avec quelqu’un lorsque vous êtes en couple et c’est évidemment tromper son partenaire. Mais si vous avez des échanges par e-mail … Il y a des choses qui sur papier ne sont pas vraiment une trahison, mais vous les rendez ainsi car vous auriez dû partager avec la personne avec qui vous êtes. Je n’aurais pas géré la situation de la même manière que Ben, mais j’aurais été tout aussi blessé que mon frère ne me fasse pas assez confiance pour me le dire, à 6 ans, 24 ans, etc.

Quand on aborde un sujet comme celui d’une personne qui change de sexe, il faut aborder quelqu’un qui a une réaction négative à ce propos. Mais c’était un moyen intéressant d’amener cette réaction négative. Car Ben n’aime pas moins son frère pour autant. Il n’a pas tord de réagir de cette manière, ce qu’il veut ce qu’ils ne se mentent plus. Et il s’inquiète pour son frère car c’est une décision énorme. Quand tu pers ton pénis, c’est fini, il est parti ! Si tu changes d’avis, tu fais le chemin inverse ? Mais son frère y a pensé toute sa vie … Et les frères sont comme ça, les parents sont comme ça. C’est une histoire fun, j’espère qu’ils le font revenir dans la suite.


Vous nous avez déclaré votre amour pour Shonda Rhimas. Est-ce que vous regardez les autres séries qu’elle a actuellement à l’écran, Scandal et How to get away with murder ?

Oui. Je vis à Shondaland et je regarde Shondaland.

Quel personnage voudriez-vous interpréter dans l’une de ces deux séries ?

Je suis un grand fan de Scandal. Joe Morton et Jeff Perry, en tant qu’acteurs, ils me font pleurer. De base, Scandal c’était à propos de gens et de politique à Washington DC. Et maintenant c’est à propos de dieux grecs qui se détruisent les uns et les autres, se marchent dessus, et des gens meurent dans le processus. Joe Morton et Jeff Perry sont deux dieux, complètement. Les discours qu’ils font sont excellents. Et si vous n’êtes pas au meilleur niveau pour faire ça, vous ressemblez à un imbécile.

Quand avez-vous su que vous vouliez être acteur ?

Je n’avais pas idée que j’allais faire ça jusqu’à ce que je sois à l’université. J’allais devenir avocat. J’avais tout planifié. J’étais devenu ami avec un membre de la cour suprême de justice dans ma ville natale, il allait m’écrire une lettre de recommandation pour que j’entre dans une bonne école et j’allais travailler pour lui. Et puis j’ai assisté à un cours de comédie et tout est parti en bordel.

Avec qui êtes-vous le plus proche sur le tournage et qui voyez-vous le plus en dehors ?

Chandra, Kevin McKidd, Justin Chambers est aussi un bon ami. Et Martin Henderson qui nous rejoint.

Quel âge aviez-vous dans la série Sunset Beach ?

J’ai été pris dans Sunset Beach grâce à un concours dans un centre commercial. Ils voulaient un nouveau visage pour la nouvelle série d’Aaron Spelling. J’avais probablement 23 ou 24 ans, quelque chose comme ça.

Connaissez-vous des acteurs français ? Avec lequel aimeriez-vous travailler ?

Gérard Depardieu, il est super. Marion Cotillard. Juliette Binoche, qui est toujours l’une des femmes les plus sexy de la planète. Julia Ormond, qui est aussi probablement l’une des femmes les plus belles de la planète. J’ai travaillé avec elle d’ailleurs, elle est encore plus belle en vrai. Elle est française non ? (Là une personne dans la salle fait appel à Wikipédia. Verdict : non, l’actrice est en fait anglaise.) Ah et bien elle devrait être française, car elle est très belle !


Étant donné que c’est la première convention Grey’s Anatomy dans le monde, est-ce que vous aviez des appréhensions avant de venir ? Est-ce que vous êtes venu simplement par plaisir ?

Je n’étais pas effrayé de venir, je me suis dit « Ils doivent savoir ce qu’ils font ». J’étais content car j’adore rencontrer des fans, j’adore rencontrer des gens, et j’adore aller à Paris ! J’étais intrigué, très content de venir à Paris et pressé de voir ce que donnerait cet événement. Et il s’avère que c’est très bien !

 

INSTANT MICROSCOPE … 😀

 

Pendant la convention, et pour toutes les prochaines interviews qui paraîtront sur le blog (dans la mesure du possible, on ne fait pas toujours ce qu’on veut lorsqu’on rencontre des personnalités/artistes mais je ferais en tous les cas ce que je peux), j’ai créé un petit bocal imaginaire qui contient quelques questions décalées ou un peu philosophiques disons. Ces questions permettent, à mon sens, d’en savoir un peu plus sur la personnalité d’une personne et de sortir également du cadre très carré des interviews. Très vite vous les découvrirez toutes et vous vous habituerez à les voir revenir pointer le bout de leurs nez. Quand j’ai l’opportunité, je les poserais toutes, quand j’ai un timing limité, j’en poserais l’une ou l’autre. Vous êtes prêt(e)s ? En voici deux avec Jason George …

Quand vous avez commencé à travailler professionnellement en tant qu’acteur j’avais environ quatre ans. Si on pouvait ramener le petit garçon que vous étiez à cet âge là, qu’est-ce que vous lui diriez ?

Waw, c’est une question intéressante. Je me souviens encore de jouer dans la pièce de théâtre de l’école en CE1 et j’avais adoré ça. Il y avait une série sur la chaîne de télévision locale pour les enfants et ma professeur avait dit qu’elle essayerait de m’avoir un rôle. Je dirais probablement à mon moi plus jeune : n’attend pas que les autres te donnent la permission. Je pense que la plupart du temps dans la vie on attend souvent que les autres nous donnent la permission de faire quelque chose que l’on rêve secrètement de faire mais on pense qu’on ne peut pas le faire, que ce sont les autres qui le font. Et il y a plein de gens qui nous disent qu’on ne peut pas le faire. Alors je lui dirais « Tu sais que tu veux faire ça, donc fais le. Fais tout ce que tu peux pour que ça arrive. » Mais je ne voudrais pas changer grand chose, j’ai eu de supers expériences, notamment à l’université. Et si j’avais tout de suite été acteur je n’aurai pas fait plein de choses que j’ai faites, que j’ai adoré, et qui font partie de qui je suis aujourd’hui.

Si vous pouviez passer une journée avec quelqu’un, une célébrité ou non, morte ou vivante, qui choisiriez-vous ? Et vous feriez quoi durant cette journée ?

Cette question est difficile. Probablement Martin Luther King. Je ne voudrais pas lui parler des grands problèmes de la société mais voir comment il était avec sa famille et ses enfants. Je voudrais voir comment cette icône, cet homme fort, était quand il buvait simplement un cola avec ses enfants.

 

Vous avez des questions de ce style ou des fun à ajouter dans le bocal imaginaire? Dites-moi dans les commentaires 🙂

Tweet
Page suivante »

Contacts

Bonjour, bienvenue sur le blog et bonne visite! Pour me contacter, n'hésitez pas à envoyer un e-mail à : mimeliadc@gmail.com

Articles récents

  • Tête à tête avec l’acteur Joe Minoso
  • Rencontre avec l’acteur Patrick John Flueger
  • « Mary », un film lumineux et touchant
  • Mezzés culturels #1 : une chanson, un artiste et un livre
  • East Of Eli : talent, ondes positives et simplicité (+ interview)

Suivez le blog sur Twitter

Follow @mimelia

Instagram

Load More...
Follow on Instagram

Archives

  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014

CyberChimps WordPress Themes

Mimelia - Copyright 2015 - Infos légales